Par Lucie Constantin, étudiante en technologies du vivant à la HEI-Valais et ambassadrice du domaine Ingénierie et Architecture
Chaussures de sécurité aux pieds, pantalons, blouse blanche et charlotte sur la tête, c’est ainsi que nous partons à l’assaut de la hall pilote de technologie alimentaire. Cette tenue permet de respecter les normes d’hygiène et de sécurité nécessaires pour travailler sur la préparation de nourriture à moyenne échelle.
La technologie alimentaire joue un rôle crucial dans la création, le développement et l'amélioration des produits alimentaires que nous consommons au quotidien. Pour un∙e ingénieur∙e en technologie alimentaire, la hall pilote représente un laboratoire de pointe où l’innovation se concrétise. Pour les étudiant∙es évoluant dans cet environnement, le travail en hall pilote offre une expérience unique, mêlant créativité, expertise technique et défis passionnants.
Qu'est-ce qu'une Hall Pilote de Technologie Alimentaire ? C’est un laboratoire dédié à la recherche, au développement et à la mise à l'essai de nouvelles technologies, de recettes et de procédés. Il s’agit d’un entredeux entre une cuisine de prototypage, où nous créons les nouvelles recettes, et une ligne de production à grande échelle. Les équipements de pointe présents dans ces halls permettent de reproduire à moyenne échelle les conditions de fabrication industrielle, tout en offrant la flexibilité nécessaire pour tester de nouvelles approches et optimiser les processus.
Travailler en hall pilote de technologie alimentaire implique la collaboration étroite entre les équipes et une grande implication. Les professionnel∙les de ce domaine sont responsables de la conception, du développement et de l'amélioration des produits alimentaires. Cela peut inclure la formulation d'ingrédients, l’amélioration de prototypes, la mise en œuvre de nouvelles techniques de transformation, et la gestion des essais pilote.
En tant qu’étudiant∙es, nous travaillons régulièrement en hall pilote. Les journées de travaux pratiques sont souvent intenses. Il faut porter du matériel lourd tout au long de la journée et déplacer des machines conséquentes. Cela demande beaucoup d’investissement physique. En tant que femmes nous pouvons nous sentir démunies face à cet environnement qui peut paraitre hostile. Mais grâce au bon accompagnement des professeur∙es et des assistant∙es et à la collaboration entre étudiant∙es, nous arrivons rapidement à prendre nos marques et à nous sentir à l’aise. Ce qui n’empêche pas les courbatures intenses le lendemain des journées de travaux pratiques.
Si tu souhaites en savoir plus sur les projets que nous avons menés en hall pilote au cours de nos études, je publie régulièrement des photos et vidéos sur la page Instagram d’ingénieuse.ch. J’ai par exemple déjà fabriqué de la glace artisanale, du jus de pommes et même du fromage à raclette. Tu y découvriras également le quotidien d’autres étudiantes dans le domaine des métiers de l’ingénierie et de l’architecture.