Aujourd’hui, quels que soient l’âge ou l’état de santé, le souhait de rester vivre à son domicile privé le plus longtemps possible ou de retrouver une autonomie dans un logement à soi est largement partagé par la majorité des personnes vieillissantes ou en situation de handicap. Le développement de lieux de vie adaptés et accompagnés représente un enjeu de taille, tant pour les politiques publiques que pour les professionnelles et professionnels du travail social.
Il y a quelques décennies, les homes ont représenté une aide précieuse, en particulier pour les très âgés ou pour des personnes en situation de handicap sans possibilités de subvenir à leurs besoins. On y trouvait le gîte, le refuge, le couvert, des relations sociales, parfois une activité. C’était un lieu sécurisant pour des populations fortement précarisées et vulnérables. Le développement de la sécurité sociale depuis le milieu du XXe siècle, qu’il s’agisse de l’assurance invalidité ou de l’assurance vieillesse et survivants, a permis de sécuriser les parcours de vie. Il a permis à chacune et chacun de faire face aux aléas de l’existence en assurant un minimum de sécurité matérielle.
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- La liberté, prix à payer pour la sécurité? Par Anne-Laure Esposito, travail réalisé dans le cadre du module Travail social et Communication, Master en travail social, HES-SO