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Les Hautes écoles face à l'accueil des réfugiés - Revue REISO mars 2017

Publié le 08.05.2017. Mis à jour le 05.05.2021.

Être réfugié et commencer ou poursuivre ses études universitaires, une nouvelle problématique auquel l'Europe doit faire face. Laurent Dutoit, Adjoint à l'Enseignement pour le rectorat HES-SO, signe l'article sur cette thématique actuelle dans la revue REISO de mars 2017.

Suite aux différentes crises économiques et politiques, le nombre de réfugiés a augmenté massivement. Parmi ces individus, un grand nombre est en cours de cursus académique ou alors sur le point de débuter ses études.

L'intégration académique, outre celle administrative et sociale, reste un problème majeur pour lequel les institutions de formation tertiaire doivent faire face.

Dès novembre 2015, des mesures ont été prises pour intégrer au mieux ces réfugiés comme par exemple, des cours de langues ou encore des bourses ad hoc.

Appelé European Universities for an Open World, cet ensemble de mesures se base sur trois dispositifs:


  • Transparence des hautes écoles concernant cet accueil en fournissant des informations publiques.
  • Accueil aussi des chercheuses et chercheurs avec le soutien d'Euraxess
  • Logo destiné aux hautes écoles qui signifie l'acceptation de principes comme la diversité, l'inclusion et la tolérance.

En Suisse

L'association faitière des hautes écoles suisses, swissuniversities, a communiqué sur cette thématique en appuyant une mise en place rapide d'accueil.

Les hautes écoles suisses bénéficie d'une grande autonomie ce qui les conduit à une responsabilité importante pour mettre en oeuvre des programmes d'accueil.

Un futur proche

Pour les chercheurs et les étudiants réfugiés, une politique d'intégration doit être mise en place de manière pérenne. Cette politique doit se centrer sur trois axes: les langues, la socialisation à l'institution et finalement la procédure de reconnaissance des compétences acquises. 

Lire l'article complet sur le site de la revue REISO