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Trois thématiques étaient prédéfinies: la participation informelle, les instances participatives et l’engagement étudiant.

La matinée s’est articulée autour des conférences de Stefan Merckelbach et de Claire Thoury, respectivement autour des thèmes de la dynamique participative et de l’engagement étudiant.

L’après-midi, plus collaboratif, a vu s’enchaîner trois sessions de World Café sur six postes, puis trois ateliers en parallèle destinés à formuler des recommandations au rectorat et aux directions des hautes écoles de la HES⁠-⁠SO.

Conférences

Retrouvez en vidéo les conférences de Luciana Vaccaro, Richard-Emmanuel Eastes et Stefan Merckelbach :

«Perspectives et paradoxes du management participatif »

Un regard théorique tiré de la pratique, proposé par
Stefan Merckelbach, philosophe manager et responsable d’Ordinata.

De nos jours, on entend beaucoup parler d’entreprises libérées, d’organigrammes plats, de management agile. Quelles possibilités nouvelles pointent à l’horizon de nos organisations? A quelles contradictions - réelles ou apparentes - les collectifs qui cherchent à les mettre en œuvre sont-ils confrontés? Quelles sont les conditions du développement durable de la participation dans le management et la gouvernance de nos collectivités? 

Fribourgeois d’origine néerlandaise, Stefan Merckelbach a mené des études de philosophie aux universités de Fribourg et de Genève. Depuis lors, il a toutefois davantage évolué en praticien qu’en théoricien. Ayant eu la chance de faire ses gammes dans une entreprise technologique aux débuts d’internet, il a inventé la société Ordinata en 2001, non sans avoir entre temps, fondé une famille, créé une école primaire avec des amis et œuvré dans plusieurs associations. Si innover est pour lui un réel besoin, il reste pourtant fidèle à ses initiatives et aux relations qu’elles engendrent.


«S’engager lorsqu’on est étudiant. Mieux comprendre les aspirations des étudiants pour mieux les intégrer»

Claire Thoury, déléguée générale Animafac.
 

L’engagement a connu, ces dernières décennies, de nombreuses évolutions tant dans ses formes que dans ses objectifs. A travers cette conférence, nous proposons de nous intéresser aux mutations qui traversent les engagements des étudiants, et plus généralement des jeunes, afin de mieux comprendre les motivations des étudiants contemporains à s’engager, leurs attentes et aspirations, individuelles et collectives. Cette analyse nous permettra d’interroger la façon dont les pouvoirs publics, les universités ou encore les associations peuvent agir pour renforcer la participation des étudiants en leur sein.

Claire Thoury est déléguée générale d’Animafac, le réseau des associations étudiantes. Docteure en sociologie de l’Université Sorbonne Paris-Cité depuis le mois de mai 2017, sa thèse s’intitule: «L’engagement étudiant dans un monde d’individualisation: construction identitaire et parcours politiques». Elle est membre du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse et a été membre du comité pour la Stratégie nationale de l’enseignement supérieur (Stranes) et du comité pour le Livre blanc de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Ateliers

Participation informelle

La participation informelle désigne l’ensemble des modalités par lesquelles les avis des collaborateurs, étudiants et parties prenantes peuvent être amenés à être pris en compte dans la vie et la gouvernance d’une institution, à titre individuel ou collectif, en leur nom ou anonymement, en-dehors des instances officielles où siègent leurs représentants. Comment penser ces modalités et pour quels types de résultats ?

  • Comment organiser la récolte et la synthèse d’avis informels dans une institution d’enseignement supérieur telle que la HES⁠-⁠SO ?
  • Dans quels domaines les avis informels sont-ils légitimes pour influencer la gouvernance d’une institution ?
     

Instances participatives

Conseils de concertation, commissions statutaires, commissions du personnel… Autant de structures consultatives officielles, parfois formelles, pensées pour favoriser la possibilité pour chacun d’exprimer son point de vue, la prise en compte de points de vue diversifiés, l’émergence de l’intelligence collective et, in fine, l’adhésion des parties prenantes aux décisions prises. Comment doivent fonctionner ces instances participatives et jusqu’où doivent aller leurs prérogatives ?

  • Comment donner sens et plus-value aux instances participatives, au bénéfice de leurs membres et de l’institution ?
  • Quel doit être le degré de participation des instances participatives dans la gouvernance ?

Engagement étudiant

Les institutions d’enseignement supérieur sont toutes entières tournées vers la réussite de leurs étudiants qui, en tant que bénéficiaires des stratégies institutionnelles, usagers des espaces de travail et de loisirs et destinataires des enseignements délivrés, sont concernés au premier chef par les décisions prises. Il apparaît aussi pertinent que nécessaire de les écouter, de leur donner la parole, voire de les impliquer dans ces dernières. Selon quelles modalités et jusqu’où ?

  • Sous quelles formes développer, accompagner et soutenir au mieux l’engagement étudiant ?
  • Quels objets sont susceptibles à la fois de mobiliser les étudiants et d’apporter une plus-value institutionnelle à leur participation ?