Réalité augmentée géolocalisée pour l’éducation à la biodiversité

La réalité augmentée mobile (RAM) basée sur la géolocalisation présente-t-elle un intérêt particulier pour l’enseignement de la biodiversité en contexte? Le projet BiodivAR explore l’utilisation de ce type particulier d’interfaces afin de mieux comprendre ses avantages et ses limites. Des chercheur·euses en technologies et en sciences de l’éducation collaborent au sein du projet pour développer des séquences pédagogiques centrées sur le recours à des interfaces de RAM, mais aussi sur l’emploi du conte et le cadrage analogique pour mieux transmettre certains concepts complexes sur la biodiversité. Nous avons développé une application de RAM destinées aux périphériques mobiles qui permet d’afficher différents médias dans un espace virtuel en trois dimensions superposé à une vue photographique de la réalité. Elle s’accompagne d’un outil web de création qui permet à chacun·e de concevoir et maintenir des environnements virtuels d’apprentissage afin de les partager avec son public dans une démarche pédagogique ou à des fins d’exploitation/de collecte de données sur la biodiversité (science participative). Cette application duale accompagne la médiation d’excursions qui ont le potentiel d’avoir un impact différent que d’autres médias traditionnels ou non-immersifs. La RAM basée sur la géolocalisation présente des problèmes récurrents d’utilisabilité liés à l’instabilité des objets augmentés dans l’interface, due à la qualité des données spatiales. C’est pourquoi le projet tente aussi d’adresser ces problèmes, afin d’améliorer la stabilité des objets augmentés grâce à des solutions hardware et software.