HES-SO Valais-Wallis - Haute Ecole de Santé – HEdS





Actualités

Journée internationale des maladies rares

Ce 28 février met en lumière la Journée internationale des maladies rares. Les maladies rares ne le sont que lorsqu’on les considère individuellement et lorsqu’elles touchent moins d’une personne sur 2000. Dans leur globalité, elles sont extrêmement nombreuses – environ 7000 pathologies rares sont recensées. Par leur complexité et leur rareté, les maladies rares peuvent s’avérer parfois compliquées à diagnostiquer ainsi que dans leur prise en charge.

Dans le cadre de cette journée internationale, la Haute Ecole de Santé s’associe à MaRaVal pour partager les couleurs de ces maladies rares. Depuis 2019, la Haute Ecole de Santé de la HES-SO Valais-Wallis, en collaboration avec MaRaVal, a mis sur pied un Certificat d’études avancées (CAS) consacré à la coordination dans le domaine des maladies rares. Cette formation postgrade permettra aux professionnels de la santé, du social, de l'enseignement et de l'enseignement spécialisé de contribuer à l'amélioration de l'accompagnement interdisciplinaire et interprofessionnel des personnes atteintes de maladie rare et/ou génétique (et de leurs proches) tout au long de leur parcours.

MaRaVal

MaRaVal a été fondée en 2017 par Christine de Kalbermatten. Cette pharmacienne directement concernée – sa fille est touchée par une maladie très rare - s'est fixé pour objectif de faire connaître et reconnaître les maladies rares auprès d'un large public. L'offre de l'association englobe les domaines de l'accompagnement, de la coordination, de la formation, de la sensibilisation ainsi que de l'expertise. Elle passe par une offre de soutien individuel et en groupe, ainsi que par des conseils personnalisés. Des offres de formation et d'information sur mesure visent à améliorer la connaissance et la reconnaissance des maladies rares, à augmenter les compétences de tous les acteurs et à renforcer l'autonomie des patients, ainsi qu’à soutenir les proches dans leur rôle d’aidants. 

Formation – Haute École de Santé

En collaboration avec la Haute École de Santé de la HES-SO Valais-Wallis, MaRaVal a mis sur pied un Certificat d’études avancées (CAS) consacré à la coordination dans le domaine des maladies rares. Celui-ci est notamment ouvert à tous les professionnels de la santé, mais aussi aux personnes concernées et à leurs familles. La formation est proposée en français et en allemand. La prochaine édition germanophone de ce CAS démarrera le 29 août 2023 et le délai d'inscription est fixé au 23 juin 2023. 

The Sense- Recherche

Le centre d’innovation et de recherche du Sense peut compter sur l’expertise des membres de son conseil consultatif sociétal (dont MaRaVal) pour identifier des problématiques. Ces dernières pourront faire l’objet de recherche qui pourrait découler sur des innovations afin de résoudre ces problématiques sociétales.

Des étudiant·e·s préparé·e·s à leur premier emploi

La HES-SO Valais-Wallis met un point d’honneur à ce que ses étudiant·e·s trouvent un travail dès la sortie de ses rangs. Les plans d’études sont même spécifiquement aménagés en ce sens et régulièrement mis à jour en fonction des besoins du tissu socio-économique et culturel.

« A quoi servent des compétences si elles ne sont pas en phase avec les besoins du marché ? » La question rhétorique émane d’Alexandra Hugo, responsable du Centre de carrière de la HES-SO Valais-Wallis.Elle fait référence à la mission que s’est donnée la haute école valaisanne : rendre sa formation la plus professionnalisante possible. Avec un constat : les connaissances académiques acquises durant un cursus ne suffisent plus à se démarquer.

La lumière sur les «soft skills»

«Les entreprises prennent de plus en plus en considération les compétences sociales », souligne celle qui est aussi professeure, spécialiste des ressources humaines. Des soft skills – comme l’autonomie, la flexibilité ou encore la capacité à s’intégrer dans une équipe – qui sont beaucoup plus subjectives et pas toujours évidentes à démontrer.

«Nous essayons de sensibiliser les étudiant·e·s, afin qu’ils·elles capitalisent sur leurs expériences personnelles, peu importe leur nature», commente Alexandra Hugo. « Le sport de compétition implique par exemple une certaine rigueur. Un voyage, uneouverture d’esprit. Ce sont des compétences auxquelles les jeunes ne pensent pas forcément. »

D’un côté, la HES-SO Valais-Wallis apporte un soutien aux futur·e·s diplômé·e·s en les aidant à formuler leurs objectifs de carrière. De l’autre, elle peaufine ses relations avec le tissu économique local. Le Centre de carrière organise ainsi régulièrement des événements qui permettent aux entreprises de faire la connaissance de leurs potentiel·le·s futur·e·s employé·e·s. Certains sont clairement orientés emploi. D’autres sont moins formels et visent surtout à la création d’un réseau professionnel.

Quand études riment avec expérience professionnelle 

La plupart des initiatives mises en place par le Centre de carrière reposent sur la participation volontaire des étudiant·e·s. Certain·e·s, en revanche, bénéficient d’un cursus qui prend déjà en compte leur employabilité. C’est le cas notamment de la filière Tourisme de la Haute Ecole de Gestion (HEG), dont le plan d’études cadre a été totalement revu il y a trois ans.Comment se préparer aux réalités du monde professionnel ? En y étant confronté avant de quitter les bancs d’école. « Dès le 4e semestre, nous collaborons avec des acteurs du domaine sur un projet de grande ampleur », note Domique Fumeaux, directeur de la HEG. Le dernier en date concernait la promotion de l’œnotourisme, en partenariat avec Valais/Wallis Promotion et l’Interprofession de la vigne et du vin du Valais.

Tout au long de leur Bachelor, les futur·e·s diplômé·e·s réalisent un portfolio, leur permettant de démontrer les projets qu’ils·elles ont mené et de mettre en avant leurs compétences. Quant au programme d’études, il est évolutif. « Nous essayons de modifier nos objectifs en fonction de ce que nous observons sur le marché », commente Dominique Fumeaux.N’y a-t-il pas un risque que la haute école en oublie sa mission principale d’éducation ? « Nous ne nous arrêtons pas aux besoins des entreprises du canton », rassure le directeur. « Pour cette réforme, nous avons mené une enquête auprès de diplômé·e·s qui ont quitté nos rangs il y a cinq à dix ans, d’entreprises, mais aussi d’anticipateurs des grandes évolutions que connaît le domaine. »

TEXTES PAR BERTRAND GIRARD - CAMPUS - SUPPLEMENT DU NOUVELLISTE