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UpBat - Batteries de seconde vie durables et réparables

Ingénierie et Architecture

Le projet UpBat propose l’upcycling de batteries pour soutenir la croissance des énergies renouvelables intermittentes en Suisse en testant et réutilisant les cellules de batteries ayant eu une première vie dans le cadre de la mobilité électrique.

Station de test automatisé en cours de fonctionnement.

Ce projet d’économie circulaire autour de la batterie de véhicules électriques (VE) vise à proposer et démontrer l’efficacité de nouvelles solutions techniques pour la revalorisation des batteries importées en Suisse. En effet, la durée de vie des batteries de VE est fixée par leur capacité et leur densité énergique. Au cours de la vie du véhicule et des cycles de charge /décharge, certains éléments se détériorent et au lieu de stocker l’électricité deviennent résistifs, réduisant ainsi le potentiel de charge et donc d'autonomie du VE.

À la fin du cycle de vie primaire au sein du VE, la batterie est donc composée d'éléments défectueux devenus résistifs et d'une majorité d'éléments encore en parfait état. De plus, l’augmentation exponentielle des immatriculations de VE au cours des dernières années et les projections futures permettent de prévoir un flux de batteries usagées provenant également des accidents et dégât total de véhicules bien avant la fin de vie programmée (environ 8 à 10 ans) de la batterie dans son cycle primaire. Ce projet propose d'étudier les différentes possibilités de revalorisation de ces produits avant leur recyclage (cas actuel).

Par la construction de modèles d'affaires circulaires, créateur de valeurs en Suisse, en réutilisant les batteries, notamment pour le stockage local de l’électricité auto-produite dans le cadre de maisons individuelles ou de micro-grid, mais aussi pour soutenir le développement d’un réseau de borne de recharge de VE alimenté par les énergies renouvelables. L'étude de solutions techniques innovantes permettra une automatisation des processus et une réduction des coûts de reconditionnement.

Le levier majeur de succès d’une économie circulaire locale sera l’attractivité financière de la solution. Ne pas équiper la Suisse de solution technique aujourd’hui, grâce à la digitalisation de processus, c’est courir le risque d’un développement à l’étranger, plus rapide, moins technologique, mais moins cher grâce à sa main d’œuvre. Les travaux de recherche entrepris dans le cadre de ce projet auront donc à cœur de définir les grandes lignes d’une économie circulaire alliant succès économique, écologique et social au sein de notre pays. Afin de garantir la réalisation de ce projet le premier cas de batteries de mobilité étudié est celui de la micro-mobilité électrique.