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Attention aux journaux et éditeurs "prédateurs" ou "parasites" ! Ils se développent dans le même mouvement que l’Open Access. Ils tentent d’exploiter à leur profit le modèle « auteur-payeur ». Ils comptent sur le manque de connaissance des chercheuses et chercheurs en matière d’Open Access. Leur tactique consiste à harponner les auteurs en leur faisant miroiter une publication rapide en Gold Open Access moyennant paiement. 

10 critères pour repérer les journaux prédateurs:

  • Facturation de frais de publication exorbitants et absence de contrôle éditorial ou revue par les pairs,
  • Notification des frais de publication à l'auteur après acceptation de l'article,
  • Spam massif et agressif des personnels académiques les invitant à publier ou devenir éditeur du journal,
  • Acceptation des manuscrits très rapide et acceptation des articles canulars,
  • Lister parmi leurs éditeurs des chercheurs sans leur consentement ou refuser de les laisser démissionner,
  • Lister parmi leurs éditeurs des chercheurs inexistants,
  • Copie visuelle et sémantique des outils visuels et marketing de journaux légitimes,
  • Utilisation frauduleuse ou incorrecte des identifiants ISSN,
  • Fausses informations sur la localisation du siège de la maison d'édition,
  •  Facteurs d'impact faux ou non existants.

Se protéger des prédateurs

Le site Beall's List of Predatory Journals and Publishers offre une liste des revues et des éditeurs à risque. Il permet également aux auteurs de contribuer à la mise à jour de cette liste.

Afin d’identifier les revues et éditeurs crédibles et de qualité, deux outils existent : le Directory of Open Access Journals (DOAJ) ou le guide "Penser. Vérifier. Soumettre".

Pour en savoir plus, voir « A la recherche d'une revue Open Access ».