Sec2VIComm - Communication sécurisée entre véhicules automatisés et infrastructure.
Ingénierie et Architecture
Problème existant
La numérisation progresse à pas de géant dans de nombreux domaines, y compris la mobilité et les transports, qui apporte une sécurité accrue et une utilisation plus efficace des ressources. Ainsi, les véhicules intelligents combinés à des infrastructures intelligentes vont façonner le paysage mondial de la mobilité. Grâce à divers capteurs et à la communication avec des infrastructures intelligentes (par exemple, des caméras, des feux de signalisation, des panneaux d’indication), ces véhicules intelligents seront en mesure d'agir de manière proactive et donc d'éviter, par exemple, des situations dangereuses. Par conséquent, une communication fiable et sécurisée entre les véhicules intelligents et l'infrastructure intelligente (V2I) est un facteur clé.
Objectifs
L'objectif principal de ce projet est de créer un concept pour la validation de la communication V2I selon les standards actuels et de valider ce concept sur un banc d'essai comprenant une infrastructure de communication V2I (ITS-G5) et un véhicule intelligent disponible à la HEIA-FR (ROSAS).
Résultats
Un laboratoire est mis en place pour pouvoir tester et valider la sécurité de différents systèmes de communication entre véhicules intelligents et infrastructures intelligentes (de plusieurs fournisseurs). Il est composé d’un feu de signalisation qui envoie des messages à un véhicule qui traite les informations automatiquement. Un dispositif d’hacking est placé à proximité des antennes des différents systèmes du laboratoire et tente de bloquer, envoyer des fausses informations ou usurper l’identité des différents systèmes intelligents afin de causer des dysfonctionnements dans l’infrastructure et de potentiellement causer des dommages. Une infrastructure à clé publique est entre autre mise en place pour garantir l’intégrité et signer les différents messages envoyés par les éléments de l’infrastructure.
De plus, le concept développé dans ce projet a été utilisé comme base d’analyse d’un projet financé par le groupe MB4 de l’OFROU afin de tester un modèle permettant d’identifier les menaces liées à la communication V2I.