HES⁠-⁠SO Valais-Wallis – Hochschule für Wirtschaft – HEG


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Je suis en train de constituer une équipe de développeurs·euses

Une formation riche en expériencesTÉMOIGNAGES - Leurs études à la HES-SO Valais-Wallis terminées, cinq étudiant·e·s reviennent sur leur parcours. Ils·elles témoignent de l’utilité des connaissances et compétences acquises durant leur cursus. Rencontre avec Audrey Viriot, 25 ans, détentrice d'un Bachelor en Informatique de gestion.PROPOS RECUEILLIS PAR BERTRAND GIRARD - CAMPUS - SUPPLEMENT DU NOUVELLISTE

En deux mots, quel a été votre cursus?Après mon baccalauréat, j'ai effectué un diplôme français de deux ans en Statistiques et information Décisionnelle à l'Université de Lorraine, à Metz. J'ai poursuivi en Suisse avec un Bachelor en Informatique de gestion, à Sierre. Après un an de travail, j'ai repris des cours du soir en vue d'obtenir un certificat de User Experience Designer au SAWI, à Lausanne.

Pourquoi avoir choisi la HES-SO Valais-Wallis?Pour l'environnement dans lequel se trouve l'école. En tant que fan de montagne, de nature et de sports d'hiver, je n'ai pas hésité une seconde.

Désormais, quelle profession exercez-vous?Je suis développeuse à Evulpo, une plateforme d'apprentissage en ligne pour les élèves de 9 à 19 ans. J'effectue des tâches de développement, de gestion de projet et de design. Mon travail me conduit actuellement à constituer une équipe de développeurs·euses.

En quoi la formation vous a -t-elle été le plus utile dans le cadre professionnel?En dernière année, j'ai rejoint l'option Business eXperience. Elle m'a permis de travailler sur un projet de start-up avec des étudiant·e·s d'autres filières. Une expérience très enrichissante. Le fait d'avoir suivi les cours en anglais dès la deuxième année a été un vrai plus, car je travaille désormais dans un environnement anglophone.

Enseignement, recherche et égalité : les multiples facettes de Nicole Glassey Balet

C’est à l’institut Informatique de la HES-SO Valais-Wallis que Nicole Glassey Balet, professeure et chercheuse, a choisi de poser ses valises il y a une trentaine d’années. Ingénieure EPFL en mathématiques, elle s’est très vite intéressée à l’informatique et particulièrement à l’algorithmique, qui décrit l’idée humaine, le concept indispensable à la mise en œuvre d’un programme. Malgré un parcours académique classique, force est de constater que Nicole Glassey Balet peut être vue comme un modèle pour les jeunes femmes intéressées aux filières techniques. « J’ai beaucoup apprécié mes études et n’ai jamais ressenti de différence entre mes camarades de classe masculins et moi-même, malgré l’orientation scientifique choisie. J’ai peut-être eu de la chance de venir d’un milieu où les études étaient valorisées. » confie-t-elle avec modestie. Pourtant, son parcours riche et impressionnant mérite d’être mis en lumière. Mère de quatre enfants, enseignante à la filière Informatique de gestion, chercheuse et cheffe de projet à l’institut informatique, engagée pour l’égalité femme-homme dans les métiers techniques, motocycliste chevronnée, Nicole est un véritable rôle modèle en matière de leadership féminin. Elle a eu l’amabilité de nous consacrer un peu de temps pour parler de son travail d’enseignante, de chercheuse et de répondante égalité.

Un parcours riche et une passion pour l’enseignement

Dernière d’une famille où tous les membres de la fratrie ont suivi des études, il semblait logique à Nicole Glassey Balet de poursuivre la même voie. Son parcours, qu’elle qualifie d’académiquement classique, la mène du collège où elle obtient une maturité gymnasiale scientifique vers l’EPFL où elle obtient un diplôme d’ingénieure en mathématiques. Elle garde un très bon souvenir de ses années d’études où, même si les femmes étaient vraiment peu nombreuses, elle a ressenti beaucoup de respect de la part de ses camarades et du corps enseignant. Son diplôme en poche, elle travaille dans une banque privée à Genève mais, très vite, le manque de sens dans son activité liée au courtage la pousse à s’orienter sur une autre voie. C’est en effectuant des remplacements à l’Ecole d’informatique (aïeule de la HES-SO Valais-Wallis) qu’elle est engagée comme professeure à temps plein. C’est une période dont Nicole Glassey Balet se souvient avec beaucoup de joie : l’école était toute neuve, les enseignant-es avaient toutes et tous moins de 30 ans et tout était à faire ! C’est en donnant des cours de mathématiques et de programmation qu’elle développe son goût pour l’enseignement. Elle est aujourd’hui encore passionnée par ce métier de professeure qu’elle exerce auprès de la filière informatique de gestion où elle enseigne la programmation, l’algorithmique soit l’essence d’un programme au-delà des aspects techniques et la recherche opérationnelle. Grâce à ce métier, elle peut mettre à profit sa curiosité naturelle, rester à jour grâce à cette veille constante et apprendre au contact des nouvelles générations. Elle a récemment accompagné les étudiant-es de la Digital Team Academy et s’est prise au jeu de l’acquisition de nouvelles méthodes d’enseignement. La proximité des professeur-es et des étudiant-es à la HES-SO Valais-Wallis est vraiment un immense atout qui lui permet d’implémenter facilement les résultats de ses projets de recherche au sein de son enseignement.

De la filière informatique de gestion à la recherche

D’ailleurs très attachée à l’applicabilité des résultats de ses projets de recherche, Nicole Glassey Balet se lance dans son activité de recherche avec l’envie de proposer des projets qui soient opérationnels, pragmatiques et efficaces. Elle qui a toujours fait des choix en toute indépendance a débuté sa carrière de chercheuse et la poursuit comme un électron libre, élargissant ses centres d’intérêt : e-Learning, applications mobiles à leur début ou apports de l’intelligence artificielle dans le domaine des médias. Ouverte d’esprit et énergique, elle ne manque jamais une occasion de découvrir de nouveaux domaines d’activités. Avec son collègue Zhan Liu, adjoint scientifique, elle a récemment créé le Media Innovation Lab. Lutte contre les fakenews, label de qualité pour les médias, valorisation des données pour faciliter la communication entre journalistes et lectorat, autant de projets auxquels Nicole et Zhan ont consacré du temps ces deux dernières années. Toujours dans un esprit très pragmatique, le dernier projet média sur lequel son équipe a travaillé avait pour partenaire ESH Média, propriétaire de plusieurs titres romands, et notamment, du journal valaisan Le Nouvelliste. Très ancré dans l’économie régionale, le projet proposait de valoriser les données en possession de la maison d’édition. En effet, il existe de nombreuses sources de données (édition papier et web, trafic du site Internet, réseaux sociaux, questionnaires de satisfaction) qui peuvent être utilisées pour améliorer la relation entre un média et son lectorat. Le défi principal relevé par le Media Innovation Lab était de rendre lisible et interprétable l’ensemble de ce spectre de données.

Un engagement pour l’égalité

Mentionnons encore une facette de Nicole Glassey Balet qui officie comme répondante égalité pour la HES-SO Valais-Wallis. Il est vraiment primordial à ses yeux d’augmenter la proportion de femmes dans les métiers techniques. Ce sont en effet les informaticien-nes qui programment et créent les applications que nous utilisons dans notre vie privée et professionnelle. Il est prouvé qu’il existe des biais dans la conception de ces programmes selon l’origine ou le genre de la personne qui le créé. Il suffit pour se convaincre que les géants de la technologie ont construits leurs algorithmes sur des biais sexistes de taper dans la barre de recherche de votre navigateur « écolier » et de cliquer sur la recherche d’images et de renouveler l’opération en écrivant « écolière ». Les résultats sont sans appel. Nicole Glassey Balet nous indique que les chef-fes d’entreprise sont désespérément à la recherche de personnel qualifié dans le domaine informatique, et à fortiori de personnel féminin qualifié. Il est clair pour les patron-nes que les équipes mixtes sont plus performantes et plus créatives. C’est dans l’optique de créer des vocations et d’aider les filles à oser les métiers techniques qu’elle a introduit en Valais le cours de l’EPFL « Internet et Code pour les filles » qui permet à des filles de 9 à 12 ans d’apprendre la programmation. Ce cours est en outre dispensé par des étudiantes de la filière informatique de gestion en français et en allemand. Ainsi, les étudiantes jouent le rôle de modèles auprès des filles qui imaginent possible une carrière dans un métier technique. Nicole Glassey Balet gère le projet Wins, projet inter-école (gestion et ingénierie) qui permet à des filles de 12 à 15 ans de s’initier aux métiers de l’informatique, de la mécanique et de l’électronique et elle aussi à l’origine des stages d’été Girls@HES. Engagée et passionnée, Nicole Glassey Balet l’est dans toutes les activités qu’elle mène de front à la HES-SO Valais-Wallis.

Ateliers informatiques pour les jeunes

Depuis 4 ans, la Formation Continue de l’institut informatique de la HES-SO Valais-Wallis propose différents ateliers les mercredis après-midis ouverts aux jeunes de la 8H à la 11CO. 

Les cours portent à choix sur le codage, la création de contenus multimédias ou de contenus YouTube.

Les étudiant·e·s de la filière informatique au service des jeunes

Les formateurs et formatrices de ces ateliers sont des assistant·e·s de l’institut informatique ou des étudiant·e·s de la filière informatique de gestion. Toutes et tous s’engagent chaque semestre pour partager leur passion et initier les jeunes au monde de l’informatique, en leur expliquant et en vulgarisant des concepts plus complexes avec des moyens ludiques. Grâce à leur énergie et leur créativité, de nouvelles vocations fleurissent chaque année parmi les jeunes apprenant·e·s. 

Les filles ne sont d’ailleurs pas en reste et la nouvelle génération démontre son intérêt, avec des classes mixtes où le nombre d’écolières inscrites est en constante augmentation.

Une excellente collaboration avec les écoles de la région 

Les écoles de la région sierroise, mais également de tout le Valais romand, jouent le jeu depuis maintenant de nombreuses années en relayant les informations de ces activités extrascolaires à leurs élèves, et en les encourageant à en apprendre plus sur ce domaine de l’informatique qui est encore peu abordé dans les programmes scolaires, mais si important dans la vie de tous les jours, aussi bien que dans la vie professionnelle. Les écoliers et écolières qui suivent ces cours passent non seulement un bon moment en s’adonnant à l’un de leurs hobbies, mais y apprennent également d’importantes règles de sécurité qui leur serviront dans leur usage courant des outils informatiques et autres réseaux sociaux. Les formateur·trices ne manquent jamais de souligner les bonnes pratiques à observer et les règles de sécurité à respecter pour éviter tous débordements et mauvaises expériences.

Les parents informés et rassurés 

La formation continue ne s’arrête d’ailleurs pas là, puisqu’elle propose chaque mois de juillet, dans le cadre de son Camp d’été informatique, une conférence destinée aux enfants et ouverte à leurs parents pour les mettre en garde contre le harcèlement, les fake news et la sécurité informatique en général. Un sujet toujours plus d’actualité et qu’il n’est pas permis d’ignorer. 

Interviews de deux participant·e·s des ateliers d’informatique

 Laurine (16 ans) a participé à l’atelier de codage niveau 2, et a pu créer des jeux de hasard avec des animations.

 

 Rejan (13 ans) nous montre l’envers du décor : les lignes de code qu’il a créées pour que son jeu de hasard fonctionne.

 

Expliquez-nous ce que vous avez apprise :

Laurine : J’ai appris à créer des mini-jeux en faisant du code. Cet atelier est super pour développer un jeu ou un site web. J’ai adoré ce cours, il m’a énormément appris en une semaine, notamment des petites astuces.

Rejan : Nous avons appris à créer notre propre site web et nos propres jeux. C’est quelque chose que tout le monde peut essayer de faire et c’est très intéressant de découvrir ce qui se cache derrière des sites !

Informations pratiques

DateDébut des ateliers de printemps le mercredi 5 avril 2023. 

HorairesMercredis après-midi, de 13h45 à 15h45 ou de 16h à 18h.

Plus d’informations 

Atelier Codage niveau 1Atelier Codage niveau 2Atelier MultimédiaAtelier Youtube Gaming

Contact058 606 90 43info@formationcontinue.ch

Jérôme Treboux, une carrière de chercheur qui débute à Sierre et se poursuit en Australie

Jérôme Treboux est un visage connu à l’institut et un bon exemple de ce que la Haute Ecole de Gestion, sa filière informatique de gestion et l’institut informatique peuvent apporter en termes de développement de carrière. Après un apprentissage d’informaticien avec maturité professionnelle dans une société d’informatique bancaire, il a intégré la filière informatique de gestion de la HES-SO Valais-Wallis en 2009. A la fin de son Bachelor, il a été engagé par le Professeur Dominique Genoud comme assistant de recherche et, en parallèle, a terminé un Master avec succès. Après 15 ans passé à la Haute Ecole de Gestion, il quittera l’institut avec un doctorat réalisé avec l’Université de Fribourg sur l’analyse d’images aériennes à l’aide du Machine Learning ou apprentissage automatique (domaine de l’informatique souvent lié à l’intelligence artificielle et permettant à un ordinateur d’apprendre des modèles mathématiques en fonction des données traitées). De retour d’un voyage en Australie pour présenter son travail de recherche, il nous parle de son parcours et de ses projets.

Etudier à la HES-SO Valais-Wallis : l’opportunité de faire des études au cœur de l’arc alpin

Son nom de famille n’est pas valaisan et lorsqu’on lui demande pourquoi il a choisi de venir étudier en Valais, Jérôme ne fait pas mystère de sa passion pour les sports de montagne. Féru de peau de phoque, d’alpinisme, de grimpe et de trail, notre canton représentait le parfait terrain de jeu pour le jeune homme qui s’installe à Sierre, ville pionnière de l’enseignement et de la recherche en informatique depuis 30 ans. « C’est une combinaison idéale pour concilier vie privée et vie professionnelle », précise-t-il. Jérôme n’a donc pas hésité à la fin de son Bachelor lorsque Dominique Genoud lui propose de rejoindre le DUDE-Lab (Data Understanding Data Explained – Compréhension et explicabilité des données) à l’institut de recherche en informatique de Sierre. Il y a débuté sa carrière de chercheur tout en poursuivant ses études par un Master en Management des Systèmes d’information de la HES-SO.

Le Machine Learning : des algorithmes utiles à de nombreux domaines industriels

C’est au DUDE-Lab que le jeune chercheur découvre le Machine Learning, une sous-catégorie de l’intelligence artificielle qui est basée sur la création de systèmes d’information qui apprennent grâce aux données qu’ils traitent. L’algorithme s’améliore donc à chaque fois que de nouvelles données lui sont fournies. Ce procédé permet de créer des méthodes de résolution de problème et de prédictions de résultats dans des domaines aussi variés que le tourisme, la médecine, l’agriculture ou l’énergie. C’est d’ailleurs ce qui plaît à Jérôme Treboux qui a eu l’opportunité au cours de ces années de recherche de découvrir de nombreux domaines d’activités et de nouvelles personnes tout en élargissant son champ de compétences. Et c’est avec ce bagage qu’il s’est lancé dans un doctorat avec l’Université de Fribourg sur la détection des lignes de vignes dans des images aériennes prises au moyen d’un drone.

Une thèse de doctorat au service de l’agriculture et de la viticulture

Il est très important aux yeux de Jérôme que l’ensemble de son travail de recherche soit applicable et permette d’améliorer le quotidien de la population. Ainsi, il a choisi d’élaborer sa thèse de doctorat sur une thématique agricole qui prend de plus en plus d’importance. En effet, la topographie des vignobles valaisans est escarpée et rend leur accès difficile. De plus, la configuration des vignes est complexe avec une orientation des lignes de ceps différentes pour chaque parcelle. Pour assurer un traitement phytosanitaire économique et écologique, le traitement par drone est de plus en plus utilisé. Mais pour que cela puisse fonctionner de manière plus autonome, il faut améliorer la détection des lignes de vigne par la caméra du drone. Jérôme Treboux utilise une combinaison novatrice d’algorithmes de Machine Learning qui permet non seulement de diminuer le nombre d’images nécessaires pour une détection fiable, mais aussi de différencier les lignes de vignes d’autres végétaux à proximité (p.ex., une ligne de buissons ou d’arbustes). La détection fiable de végétaux dans les images aériennes est très compliquée notamment parce que les feuilles changent de couleur selon les saisons et que l’orientation du soleil impacte les couleurs et les ombres. Mais les avantages de la détection automatisée apportés par ce projet sont nombreux puisque cela permettra, à terme, d’utiliser des images provenant de différents types de caméra (images satellitaires ou de Swisstopo par exemple) avec différentes résolutions, d’épandre moins de produits phytosanitaires en optimisant le tracé du drone, d’automatiser certaines tâches pénibles aujourd’hui effectuées par des ouvrier-ères agricoles ou de détecter d’autres types de végétaux.

Un intérêt jusqu’en Australie – quand les projets sierrois s’internationalisent

Il existe de nombreux pays qui produisent du vin et la thèse de doctorat de Jérôme Treboux a rencontré un écho jusqu’en Australie, pays qui figure dans le top cinq des principaux pays producteurs de vin au monde. Dans le cadre de son doctorat, Jérôme a publié ses résultats de recherche qui sont présentés dans des revues scientifiques et des conférences. Il a ainsi confirmé et partagé les résultats de son projet de recherche à la conférence Asie-Pacifique sur la recherche informatique et l’ingénierie des données IEEE 2022 dans le Queensland australien. Cette conférence sur la recherche appliquée lui a permis de discuter avec des représentant-es de l’industrie et du monde académique et de nouer de précieux contacts pour l’acquisition de futurs projets de recherche pour la HES-SO Valais-Wallis, notamment en présentant un fait peu connu : la Suisse produit du vin ! Notre chercheur qui pense s’installer en Australie pour la suite de sa carrière professionnelle permettra ainsi de conserver un lien privilégié entre les instituts de recherche suisses et australiens. La présentation du papier de notre chercheur a séduit les entreprises et les universités qui lui ont d’ailleurs demandé d’officier en tant que conférencier invité lors de la Conférence annuelle 2023 de Forest Grove. C’est avec intérêt et évidemment fierté que l’institut informatique continuera de suivre la carrière de Jérôme Treboux à l’autre bout du globe.

Business Game: de la simulation à la réalité du terrain

Le Business Game est une option proposée aux étudiant·e·s de Bachelor en Economie d'entreprise et en Tourisme. Il consiste à simuler une entreprise durant une semaine afin de plonger les participant·e·s dans la réalité du terrain. Au cours de cette semaine, en différents groupes, ils·elles se retrouvent dans la peau de chef·fe·s d’entreprises et doivent répondre à un scénario imposé, mais aussi à des imprévus qui sont ajoutés tout au long de l'expérience.  

Découvrez le Business Game grâce au feedback des participant·e·s :

L’édition 2023 racontée par deux étudiant·e·s

Vincent Pravato, 24 ans, étudiant en 3ème année du Bachelor Economie d’entreprise en emploi et Céline Lopez-Polo, 23 ans, étudiante en 3ème année du Bachelor Tourisme à temps plein ont participé à cette nouvelle édition du Business Game et nous racontent leur expérience.

Si vous deviez définir le Business Game en une phrase ?

« Une manière ludique de se confronter à tous les défis que peut rencontrer une entreprise dans la réalité » répond Vincent qui est Conseiller clientèle entreprises à la Raiffeisen. Pour Céline, le Business Game est une « expérience immersive qui permet de se confronter aux enjeux auxquels les entreprises font face ».

Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ?

Apprendre à communiquer et à travailler ensemble, prendre des décisions, respecter des deadlines, les deux étudiant·e·s sont d’accord sur le fait que cette option n’apporte pas forcément de connaissances ou savoirs supplémentaires, mais des soft-skills aujourd’hui très recherchées sur le marché du travail. « C’est l’occasion de pouvoir s’immerger dans une situation quasi réelle et de réaliser le fossé qu’il y a entre la théorie et la réalité du terrain. Même si nous connaissions le principe du jeu, personne n’était prêt à la rapidité de réflexion et de décision imposée par celui-ci. C'est stimulant et c'est un beau challenge pour les équipes ! » ajoute Céline.

Il faut dire que les participant·e·s ne sont pas ménagés. Déstabiliser les équipes participantes avec des événements externes comme cela peut être le cas dans la gestion quotidienne d’une entreprise fait partie intégrante du jeu. Selon Céline, « Les embûches rencontrées forcent à définir des priorités. »

Game is on !

Cette option proposée aujourd’hui à la filière Economie d’entreprise et la filière Tourisme sert à simuler la pratique en mettant les étudiant·e·s dans un contexte réel et les rendre plus opérationnel·le·s. Le jeu intègre la transversalité aux différents cours que les étudiant·e·s ont suivi tout au long de leur cursus de formation. Ils et elles découvrent l’interdépendance des différentes compétences nécessaires au fonctionnement d’une organisation. De plus, la forme de l’option se déroulant sur un bloc d’une semaine est assez unique et permet une mise en immersion inégalée.

Les étudiant·e·s collaborent avec les professeur·e·s, eux·elles-mêmes acteur·trices dans un contexte différent des cours habituels. Un aspect très apprécié des participant·e·s.

 

Comment ça marche ?

Le jeu se joue via un logiciel de simulation. Les équipes participantes entrent des données économiques, RH, marketing, financières dans le logiciel qui calcule alors des résultats comme le cours de l’action de l’entreprise fictive, mais aussi leur part de marché gagnée ou perdue.

Un dispositif personnalisable

Tout l’intérêt est de pouvoir apporter des éléments nouveaux et perturbateurs. La Haute Ecole de Gestion de Sierre invite des professionnel·le·s et des expert·e·s dans leur domaine pour les confronter aux étudiant·e·s qui doivent alors par exemple, négocier un financement à la banque avec de vrai·es banquier·ères. Des experts fiscaux de l’Etat du Valais et des experts en marketing et développement d’affaire les challengent en fin de semaine sur leur stratégie.

Vincent négocie un financement avec un banquier invité par la Haute Ecole de Gestion

 

L’avenir de l’option Business Game

Le jeu pourrait être encore étendu pour faire entrer des ingénieur·e·s et des graphistes par exemple, afin de renforcer l’aspect de transversalité. L’intégration de professionnel·les dans le domaine de la logistique est aussi envisagé tout comme l’idée de jouer contre d’autres écoles. Si le cours est aujourd’hui une option, l’ambition serait de le rendre obligatoire à toutes les filières de la HEG pour préparer au mieux les nouveaux managers de demain.

En 2023, cette option compte 58 étudiant·e·s dont 8 étudiant·e·s germanophones. Les deux tiers sont en filière Economie d’entreprise et le tiers restant en filière Tourisme.