Les institutions socio-éducatives ont des missions spécifiques en
lien avec leur public, mais travaillent globalement toutes dans une
optique visant à favoriser le maintien ou le gain en autonomie. Des
projets sont co-construits entre les usager·ère·s et les travailleurs et
travailleuses sociales dans le but de maintenir les acquis ou
d’augmenter les compétences des bénéficiaires.
Du fait de l’évolution démographique, on constate un vieillissement
de ce public qui se traduit également par une espérance de vie plus
longue. Pour les personnes en situation de handicap, les signes de l’âge
peuvent intervenir de manière précoce et sont parfois difficilement
identifiables et/ou dissociables des problématiques liées aux handicaps.
Il existe un écart entre la perception des professionnel·le·s et l’état
de santé des résident·es (Azéma et Martinez, 2005). Ces situations
demandent alors une attention et une adaptation particulières des
pratiques d’accompagnement.
Par Melissa Ischer, mémoire de Master of Arts HES-SO en Travail social, chargée de recherche, Haute école de travail social et
de la santé · EESP, Lausanne