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Vieillir sans la présence de la famille. Peut-on et doit-on parler d’un problème ?

Travail social Dienstag 12 Dezember 2023

L’espérance de vie tout comme la proportion de personnes âgées dans la population augmentent, et toujours plus de personnes vieillissent à la maison. Cependant, toutes ne peuvent pas compter sur le soutien de membres de la famille proche (partenaires et enfants), en particulier sur leur accompagnement psychosocial au quotidien.

Vieillir sans la présence de la famille peut devenir problématique lorsque les ressources financières ou sociales viennent à manquer et que les conditions-cadres de l’État social pour l’accompagnement sont lacunaires. Pourtant, s’il existe en Suisse un droit pour les formes de soutien que sont l’aide et les soins, ce droit n’existe pas pour l’accompagnement dans la vieillesse. Le travail de care non rémunéré par des proches de la famille et les réseaux informels est implicitement considéré comme acquis. Peut-on ou doit-on alors parler d’un problème ?

Dans tous les cas, il est certain que cette situation représente un défi de taille pour l’ensemble de la société, qu’il convient de relever. Une récente étude qualitative de la FHNW, qui fait l’objet de cette présentation, apporte une double contribution : d’un côté, elle participe à rendre compte de la diversité des personnes qui constituent ce groupe-cible et à mieux comprendre ce dernier grâce à des entretiens approfondis qui ont permis à des personnes vieillissant sans soutien familial de décrire leur situation de vie et d’exprimer leurs besoins, souhaits et craintes, pour le présent et l’avenir. De l’autre, elle suit une orientation claire vers l’action dans le but de contribuer à la préservation ou à l’amélioration de la qualité de vie des personnes vieillissant sans soutien familial et propose des recommandations d’action pour le travail auprès des personnes âgées et la politique de la vieillesse.

Di 12.12

Haute école de travail social et de la santé Lausanne