Depuis mai 2017, l’équipe du projet de recherche Performance Vérité (Diane Blondeau, Cécile Druet, Marion Duval, Luca Depietri et Giorgio Palma du KKuK - Kunst, Kultur und Konfliktforschung) a invité Cécile Laporte (éco-porno-activiste, thérapeute, zadiste, porte-parole de mouvements squat, clown et auteur) à partager le récit de ses expériences - multiples, enthousiasmantes, souvent rocambolesques - au sein des communautés auxquelles elle a appartenu.
L’échange a donné lieu à une tentative de systématisation théorique. Il s’agissait de mieux cerner les enjeux, les lois et les constantes qui ont pu jouer un rôle dans le déroulement de son odyssée au sein de ces communautés (voir schéma).
Pourquoi et comment naissent les communautés ? Autour de quoi se structurent-elles ? Y a-t-il un besoin fondamental auquel elles répondent ? Nous est-il possible de le nommer ? La communauté est-elle un refuge, un passe-temps, un sacerdoce, une prison ? À quel moment faut-il s’y engager et quand vaut-il mieux s’en émanciper, abandonner le navire ? Quel rapport le concept de croyance entretient-il avec la communauté ?
Un dialogue contrasté entre le récit enthousiaste d’une forme-de-vie qui s’offre à nous et une pensée qui tente de synthétiser ce qu’il y a de précieux dans ce cadeau.
19h
La Manufacture
salle 120