HES-SO Valais Wallis, Arc Alpin et contreforts pyrénéens: quelles similitudes, quelles différences ?
Les rencontres de différents acteurs et actrices et partenaires de la HES-SO Valais-Wallis ont permis de la présenter dans son rôle académique et son impact régional.
Lors de ces rencontres, les participants et participantes ont d’abord reçu une présentation générale de la HES-SO Valais-Wallis, permettant de mieux comprendre son organisation, ses missions et son rôle dans la formation et la recherche appliquée au sein de système de formation suisse. Ils ont ensuite découvert le campus du Pôle Santé en construction, futur lieu d’enseignement et d’innovation dédié aux professions de la santé. La visite s’est poursuivie avec le Energy Living Lab, espace collaboratif où citoyens, chercheurs et entreprises co-créent des solutions énergétiques durables. La filière tourisme a également été mise en avant par une présentation des axes de formation et de recherche liés à ce secteur stratégique pour le Valais. Les participants ont ensuite exploré les laboratoires de formation et de recherche d’Energypolis, véritable hub technologique consacré à l’énergie, l’environnement et l’ingénierie.
La deuxième journée a permis une immersion dans l’écosystème entrepreneurial avec la visite de The Ark, fondation de soutien aux start-ups et à l’innovation. Des échanges sur la politique cantonale et la collaboration avec la HES-SO Valais-Wallis ont permis de mettre en lumière les partenariats et la stratégie de développement régional.
Enfin, la découverte de la Team Academy a illustré un modèle pédagogique novateur basé sur l’apprentissage par projets, le travail en équipe et l’esprit entrepreneurial.
François Seppey, Directeur HES-SO Valais-Wallis :
« Située au cœur de l’arc alpin, la HES-SO Valais-Wallis construit et transfère le savoir et l'innovation au travers de projets locaux, régionaux, nationaux ou internationaux ; elle rayonne au-delà du territoire cantonal. A ce titre, elle est attachée à échanger avec des partenaires internationaux, en particulier quand les institutions concernées déploient leurs activités dans des territoires présentant de fortes similarités, ce qui est le cas de l’Université de Pau, au pied des Pyrénées. Les discussions ont porté sur les enjeux de l’ancrage régional et territorial et sur le rôle des institutions pour le développement du tissu socio-économique dans lequel elles s’inscrivent. Ils ont permis de découvrir tant les ressemblances que les différences et, à ce titre, permettent de réinterroger les pratiques de chacune des institutions, ce qui est une réelle plus-value. De plus, et comme d’ordinaire dans le cadre de ces rencontres internationales, les moments informels complètent agréablement la partie officielle et offrent des découvertes humaines et personnelles enrichissantes ! »
A la HE-ARC, des projets pour apprendre et comprendre les besoins
Jérôme Charmet, Professeur HES associé :
« Le concept de FabLab développé par les collègues d’IREKIA est particulièrement inspirant. Il ouvre de nouvelles perspectives pour l’enseignement et l’accompagnement de projets multidisciplinaires. Dommage que le temps ait manqué pour explorer davantage les opportunités de collaboration. »
Trois domaines de la HE-Arc et le fablabNeuch, ont accueilli les collègues de l'UPPA afin de faire dialoguer les projets.
La dimension multidisciplinaire a particulièrement été mise à l'honneur dans la présentation du projet Matrex, issu de la collaboration au sein de la HE-Arc entre les domaines de la santé, de la gestion et de l'ingénierie. Cela a permis d'illustrer le destin d'un projet lié à un travail de bachelor, lui-même issu du Challenge Innocité, puis financé dans le cadre d'un fonds d'impulsion interne. Un apport clé de la présentation concernait sûrement la complémentarité de l'équipe projet en croisant les regards issus des différentes disciplines dans la détermination des besoins et des solutions qui pourront être proposées (besoins, conception, produit, étude de marché).
En début de matinée, le Fablab Neuch a ouvert ses portes à la délégation. A la visite des lieux, des machines et leurs fonctions, et des "users", a succédé la présentation et la discussion sur le cœur de métier du fablab : mettre ses membres en contact avec la pratique et les initier à "faire et fabriquer", collectivement, pour apprendre. La dimension nodale du Fablab, non seulement ouvert aux citoyen-nes de Neuchâtel, mais également source de plusieurs projets de recherche appliquée, a ensuite été évoquée et a nourri la suite des échanges.
Jérôme Mizeret, Professeur HES associé à la HE-Arc, Coordinateur R&I et Directeur du FabLab :
"Ce qui m’a particulièrement impressionné, ce sont les efforts déployés par l’UPPA pour promouvoir les sciences citoyennes et encourager la participation du public, notamment avec la création prévue de sept nouveaux FabLabs. Nous avons partagé notre expertise en matière de pédagogie innovante, notamment à travers des modules expérientiels issus de notre projet d'Innovation Pédagogique. Nous avons ensuite discuté de nos divers projets autour des technologies Low-tech, échangeant des idées et des perspectives pour l'avenir."
Vers de nouvelles coopérations
Au terme de la dernière matinée, les discussions continuent bon train durant le repas de midi. Ces premiers contacts semblent avoir généré une satisfaction partagée, et plusieurs personnes reconnaissent que le partage des pratiques autour d'intérêts communs, lorsqu'elle est opportune, est toujours enrichissante : ces échanges aident à se décentrer et à poser un œil nouveau sur ses pratiques.
