CPR - Compteur de particules Radon
Ingénierie et Architecture

Présent partout sur le globe à des concentrations diverses, l’uranium composé essentiellement de l’isotope 238 se désintègre en une chaîne radioactive composée de 13 radioéléments appelés « filles de l’U-238 » pour arriver finalement au plomb 206 stable.
Une des filles est le radon. Neutre chimiquement, elle aura donc la possibilité de diffuser et, si la roche le permet (par exemple, une roche poreuse) de se retrouver à l’air libre. À l’état chimique, le radon n’est pas nocif, car c’est un gaz rare inerte qui ne se fixe pas dans les poumons. Cependant, une fois désintégré, il devient du polonium 218, puis rapidement du plomb 214 et ainsi de suite, se transformant en d’autres éléments chimiques radioactifs. Ces derniers ne sont en revanche pas chimiquement neutres et s’accrochent par liaisons électroniques sur des aérosols présents dans l’air. Ce sont ces derniers qui sont nocifs pour la santé, car une fois inhalés, ils restent dans les parois des voies respiratoires.
Le but du projet est de concevoir l'électronique à associer à un nouveau capteur de concentration des filles du radon. Le dispositif de mesure se compose des éléments suivants : une lentille électrostatique capable de diriger les particules radioactives vers le senseur ainsi que d’un système de détection et comptage.