AOP - Mise en œuvre d'un chemin de l’effet adverse dans un système microfluidique «plug & play». La fibrose hépatique comme preuve de principe
Ingénierie et Architecture

Les dispositifs utilisant des cellules vivantes mises en réseau comme modèles de diagnostic en remplacement des tests sur les êtres vivants s’appellent « Human on chip » ou « Organ-on-chip ».
Le développement de tels dispositifs est un sujet de recherche extrêmement populaire dans les industries pharmaceutiques actuelles. Ce projet est le fruit d’une collaboration entre la FHNW Life Sciences (Muttenz), le CSEM (Landquart), et la Haute Ecole Arc ingénierie (groupe dispositifs médicaux).
Le projet a pour but de miniaturiser et d’automatiser les analyses biologiques pour des applications de diagnostic toxicologique. Ce projet s’intéresse à développer un dispositif permettant un diagnostic précoce de la fibrose du foie, en suivant l’évolution de trois cellules-clé impliquées dans le processus (hepatocytes, kupffer cells KC, et hepatic stellate cells HSC). La communication entre les trois cellules-clé hépatiques déterminera notre diagnostic, il est donc crucial de pouvoir automatiser et contrôler la communication entre ces cellules (microfluidique), et aussi de pouvoir mesurer en temps réel l’activité physiologique de ces cellules (capteurs électrochimiques - CSEM, microfluidique - HE-Arc Ingénierie).
Ce projet a débuté il y a déjà quatre ans, et un premier prototype d’une “smartlid” est en cours de validation. Cette smartlid permet un mode culture ou un mode AOP avec l’intégration en bout de chaine de capteurs électrochimiques.