L'étude de la HETS-FR relève des différences entre les individus en termes d’aide reçue et offerte, de nouvelles tâches à assumer ou encore de perception d’attitudes injustes de la part d’autrui, mais aussi, selon le fait d’avoir un·e partenaire ou pas, la situation financière, l’âge ou le sexe.
La crise a également pu contribuer à creuser davantage un certain nombre de différences en accentuant des situations préexistantes de fragilité. C’est ce qu’illustre par exemple le fait que l’augmentation du sentiment de solitude durant la crise a été plus forte chez les personnes souffrant déjà le plus de solitude avant la crise.
Engagés et réactifs
Les 65 ans et plus n’ont toutefois pas subi la crise de manière passive: ils sont restés actifs, notamment en expérimentant de nouveaux moyens de rester en contact avec leurs proches, et s’ils ont été aidés, ils ont aussi été des aidants, en apportant du soutien à d’autres ne vivant pas dans le même ménage et en assumant de nouvelles tâches à la maison.
Milliers de témoignages recueillis
L'étude lancée par la HETS-FR avait pour objectif de donner la parole et de recueillir les témoignages des 65 et plus, jugées «personnes à risque», mais dont la parole a été peu entendue dans les débats publics.
Entre le 17 avril et le 3 juin 2020, plus de 5'000 personnes de toute la Suisse romande ont complété un questionnaire.
> Les rapports et communiqué de presse sont disponibles sur le site internet de la HETS-FR.