Une étudiante HES‑SO aux Jeux Olympiques de Pékin
Vous êtes engagée en Coupe du Monde de ski alpin depuis 2019. Gérez-vous différemment la pression pour les JO?
Noémie Kolly: C'est la première fois que je participe aux Jeux Olympiques. Je n’ai encore jamais connu de grand évènement comme celui-ci. Mais oui, je pense que la pression est différente car c’est un événement qui a lieu seulement une fois tous les 4 ans. C’est ce qui rend si unique les Jeux Olympiques. Mais heureusement, je n’ai pas d’attente. Je vais là-bas pour prendre de l’expérience.
Comment cette sélection aux JO impacte-t-elle votre carrière sportive? A Pékin, quels sont vos objectifs?
Pour l’instant, cela ne change rien. Mon objectif est de me qualifier pour la course de descente ainsi que pour le combiné. Car nous sommes beaucoup d’athlètes et il n’y a que 4 places.
Comment conciliez-vous sport de haut niveau et études? Les obligations? Les difficultés?
J’essaie de trouver un équilibre entre l’école et le sport. Ce qui n’est pas toujours facile. Car parfois, je n’ai pas assez de temps ou je suis trop fatiguée. De plus, je fais tout à distance et seule. Mais je trouve important d’avoir quelque chose à côté du sport. Cela m’aide à me déconnecter du ski dans certains moments.
Vous avez choisi le domaine de la santé. Qu’est-ce qui vous motive et quelle filière prévoyez-vous de suivre?
J’ai eu plusieurs blessures et dans l’équipe nous sommes suivies par des physiothérapeutes. Cela m’a donné envie d’étudier cette formation. Je ne sais pas encore si je le ferai pendant ma carrière ou après mais c’est une voie qui m’intéresse.