Dans sa chanson «Si seul», même le rappeur Orelsan en a «marre d’escalader la pyramide de Maslow», ce célèbre triangle qui hiérarchise nos besoins, des plus physiologiques aux plus spirituels. L’être humain peut-il être réduit à ses besoins ? N’est-il pas souvent prêt à sacrifier ses besoins physiologiques par besoin d’appartenance et d’amour? Ce sont quelques-unes des questions que traite ce dossier du numéro 23 d’Hémisphères, qui vient de paraître.
On y parle entre autres d’art essentiel, d’addictions au smartphone, de luxe durable, de travail hybride ou encore de consommation carnée. Dans le grand entretien, la philosophe Antonietta Di Giulio explique son concept de «corridor de consommation», une manière égalitaire de répondre aux besoins de tous dans un contexte de transition écologique. Le portfolio expose «7 jours d’ordures», travail du photographe américain Gregg Segal dans lequel des personnes posent avec leurs déchets. Une manière de montrer l’envers de notre société de consommation clinquante.
La partie FOCUS de la revue propose des articles sur l’identité des chauffeurs de poids lourds, sur une collection d’objets en jeans ou encore sur les risques encourus par les travailleuses et travailleurs du sexe en Suisse.
La revue suisse de la recherche et de ses applications Hémisphères est disponible en kiosques ou sur abonnement. Vous pouvez aussi découvrir les articles sur le site Revuehemispheres.com. Elle paraît deux fois par an, en janvier et en juin.