La solution transitoire d'association à Erasmus+ court jusqu'à fin 2017. Il est prévu de la prolonger pour les années 2018 à 2020. Un message en ce sens devrait être approuvé par le Conseil fédéral fin avril 2017 et soumis ensuite au Parlement. Mais cette association partielle n’est pas satisfaisante, car elle ne couvre pas tous les aspects du programme qui pourraient être ouverts à la Suisse en cas d’association complète, relève swissuniversities dans son plaidoyer.
Pour swissuniversities, l'association partielle à Erasmus+ pénalise les hautes écoles suisses sur le long terme. La conférence des rectrices et recteurs des hautes écoles suisses dresse une longue liste de points négatifs: perte de visibilité, perte d'influence, perte de l'accès à la dimension extra-européenne de la mobilité, accès limité aux meilleures universités européennes, accès restreint aux instruments mis en place au niveau européen pour le développement de la mobilité, création d'incertitudes et de lourdeurs administratives, développement partiel de collaborations institutionnelles.
Au vu des enjeux que représente la mobilité pour les hautes écoles suisses et des limites de la solution transitoire, swissuniversities appelle à une reprise immédiate des négociations avec la Commission européenne, afin de permettre une association de la Suisse le plus tôt possible et au plus tard pour le prochain programme cadre pour l’éducation et la formation.
Plaidoyer swissuniversities