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Mon chemin vers le génie électrique

Publié le 26.06.2025. Mis à jour le 26.06.2025.

Un parcours guidé par la curiosité et l’envie de créer

Par Aurore Delessert, étudiante en génie électrique à la HEIG-VD et ambassadrice du domaine ingénierie et architecture

Depuis toute petite, j’ai toujours été très manuelle. J’adorais bricoler, assembler, construire… faire des choses de mes mains. Cette passion m’a suivie en grandissant.

À l’école secondaire, j’ai eu la chance d’explorer une multitude de métiers grâce à différents stages : enseignante de bricolage, menuisière, ébéniste, graphiste, polymécanicienne, électronicienne… Des métiers tous aussi passionnants les uns que les autres. Et à chaque fois, je me disais : “C’est génial !” Il m'était impossible de me décider. Avec le recul, je crois que cette curiosité et cette envie d’explorer de nombreux domaines m’ont naturellement menée vers un métier très polyvalent : l’automatisation.

C’est ainsi que j’ai commencé un apprentissage en entreprise comme automaticienne. J’ai tout de suite accroché. Ce que j’aimais, c’était la variété des tâches : un jour je câblais une armoire électrique, le lendemain je programmais un automate ou je montais un système mécanique. J’apprenais sans cesse, et aucun jour ne se ressemblait.

Au début, je me voyais plutôt dans la maintenance industrielle — un domaine très “touche-à-tout”, qui me semblait parfait pour moi. Je pensais mon avenir tracé. Mais lors de ma dernière année d’apprentissage, tout a changé. J’ai intégré une nouvelle équipe, avec un nouveau chef et des collègues passionné·es. Grâce à ces personnes, j’ai découvert ce qu’était vraiment l’automatisation industrielle. De petits projets m’ont été confiés rapidement, et chaque mission a renforcé mon enthousiasme. Ma passion pour ce domaine n’a cessé de grandir depuis. 

À la fin de mon apprentissage, j’ai donc choisi de laisser de côté l’idée de travailler en maintenance pour approfondir mes connaissances en automatisation. C’est tout naturellement que je me suis tournée vers la HEIG-VD, qui propose un bachelor en génie électrique, orientation électronique et automatisation industrielle.

Aujourd’hui, cela fait environ deux ans que je suis ce cursus. Le retour aux études après une expérience en entreprise n’a pas toujours été simple — il y a eu des hauts et des bas — mais je ne regrette absolument pas mon choix. J’apprends énormément, j’approfondis ce qui me passionne, et les cours sont aussi variés et stimulants que pendant mon apprentissage.

Si je peux transmettre un message à celles et ceux qui hésitent à se lancer, ce serait celui-ci : il n’est pas nécessaire de tout savoir dès le départ. Aimer plusieurs choses, changer de direction, explorer… tout cela fait partie du chemin. L’important, c’est de rester curieuse ou curieux, d’oser expérimenter, de poser des questions, et surtout, de suivre ce qui fait vibrer.

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