EN

Méthodes de révision

Publié le 14.05.2025. Mis à jour le 14.05.2025.

Celles que j’ai construites à force de chercher

Par Fateme Pirhayati, étudiante en informatique et systèmes de communication à la HEIG-VD et ambassadrice du domaine ingénierie et architecture.

Dans mon article précédent, je t'expliquais l'importance de bien te connaître pour savoir comment mieux réviser. Je te présente aujourd'hui les méthodes qui m'ont beaucoup aidées durant mes études et qui te permettront peut-être de t'inspirer pour découvrir les tiennes!

Pour commencer, il est important de mentionner qu'il n’y a pas eu de déclic magique, juste du temps, des essais, des doutes… et une bonne dose de persévérance.

Réviser, pour moi, c’est bien plus que relire un cours. C’est un travail en profondeur que j’ai appris à construire seule, avec mes propres repères. Pas à pas, j’ai trouvé ce qui me convenait, parfois après beaucoup d’erreurs.

Une des choses qui me définit, c’est ma manière de répéter un exercice jusqu’à le maîtriser complètement. Tant que je ne l’ai pas compris à 100%, je continue, même si ça me prend des heures. Je ne passe à la suite que quand je peux le refaire les yeux fermés, sans hésitation.

Mais ce n’est pas juste de la répétition. Après avoir réussi un exercice, je prends du recul : je me repasse mentalement chaque étape, j’analyse comment j’ai raisonné, ce qui m’a aidée à avancer. Ce retour en arrière m’aide à vraiment consolider la méthode.

Avec le temps, j’ai aussi compris qu’en mathématiques, beaucoup d’exercices tournent autour des mêmes structures. Il n’y a pas mille techniques : elles se recoupent souvent. Ce qui m’intéresse, c’est de repérer les motifs, les réflexes à avoir. Dès que je les comprends, tout devient plus clair et prévisible.

À la fin d’un chapitre, j’aime faire un point. Un brainstorming mental où je me demande : quels outils j’ai en main ? Quelles formules je maîtrise ? Par exemple, pour les intégrales, je pense aux primitives usuelles, aux identités trigonométriques, aux règles de calcul… Je crée une sorte de boîte à outils mentale, prête à être utilisée.

Enfin, je ne commence jamais par la théorie. Je préfère foncer dans les exercices à froid. Quand je bloque, je retourne au cours. Ça m’oblige à rester active, et ça m’évite de me perdre dans des lectures passives.

Ces méthodes n’ont peut-être pas de nom, mais elles me ressemblent. Elles ne sont pas parfaites, mais elles me donnent une vraie base. Et surtout, elles continuent d’évoluer avec moi.

Tu t'intéresses à la science et à la technologie? Suis notre page Instagram où nous te présentons divers projets en ingénierie et architecture.