De nouvelles organisations socioculturelles se développent dans les régions périphériques et les espaces ruraux du Valais romand. Dans ces communes, les professionnel·le·s travaillent directement dans l’espace public et construisent un partenariat autant avec les conseillers et conseillères communales en charge des questions relatives à la jeunesse qu’avec la population locale. La création de ces nouveaux emplois répond généralement au besoin d’intervention d’une tierce personne pour modifier une situation antérieure jugée insatisfaisante (Ben Mrad, 2004).
Dans la recherche présentée ici, la théorie de la médiation a été mobilisée pour mettre en lumière la complexité de cette action socioculturelle. A travers cinq entretiens d’explicitation (Vermesch, 2003), douze actions ont été décortiquées dans l’optique de comprendre comment les animateur·trice· socioculturel·le·s (ASC) créent et régulent les rapports sociaux. L’analyse a ensuite permis d’une part de mieux comprendre les formes de médiations opportunes dans ces espaces et, d’autre part, d’approfondir et de questionner la manière dont les professionnel·le·s travaillent entre une population et sa municipalité.
Par Michèle Michaud, mémoire de Master of Arts HES-SO en Travail social, HES-SO, Lausanne et Sierre