Le professeur Markus Rienth de la Haute école de viticulture et œnologie de Changins
et le professeur François Lefort de la Haute école du paysage,
d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA), coauteurs de la
recherche, viennent de publier les résultats de cette étude dans un article scientifique du journal PLoS One, paru vendredi 27 septembre
2019.
Elle visait à contourner les inconvénients de l’application directe d’huile
essentielle. Elle cherchait à déterminer, d’une part si une fumigation
continue pouvait contrôler le mildiou, et d’autre part, à décrypter les
mécanismes moléculaires impliqués dans l’efficacité des huiles
essentielles contre les agents pathogènes.
Ces résultats revêtent une importance majeure pour la production et la
recherche sur les biopesticides, les produits de stimulation des
plantes, ainsi que pour les stratégies de sélection par résistance.