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L’assistance à mourir sous l’angle des sciences humaines et sociales

Publié le 10.04.2018. Mis à jour le 05.05.2021.

Le symposium «Assistances à mourir: comparaison internationale et problématisation sous l’angle des sciences humaines et sociales» rassemble vingt chercheurs et chercheuses provenant d’Europe, des États-Unis, du Canada et de Suisse. Il se déroule à HESAV, Lausanne, du 9 au 13 avril 2018.

Ce symposium organisé par HESAV-Haute Ecole de Santé Vaud vise à mettre en réseau des chercheuses et chercheurs suisses et internationaux disposant de données empiriques ou ayant développé des problématiques originales sur l’assistance à mourir dans les domaines de la sociologie, de l’anthropologie, du droit, de la psychiatrie, de l’éthique, de la santé ou du travail social.

Il a pour but le but de développer de nouvelles problématiques sur l’assistance à mourir sous l’angle des sciences humaines et sociales dans un contexte où ces questions sont principalement étudiées dans une perspective clinique, juridique ou normative.

Regards croisés

Le regard croisé de ces disciplines permet d’aller au-delà de positions

dichotomiques «pour» ou «contre» l’assistance à mourir, et ainsi, à

terme, d’améliorer la pratique des professionnelles et professionnels de

santé et du social, situés en première ligne des décisions à

accompagner ou à prendre.

Les participantes et participants travailleront sur l’assistance à mourir sous plusieurs angles, tels que les politiques sociales, les défis bioéthiques et relationnels, l’implication des professionnel-le-s et des familles, ainsi que le suicide des personnes âgées.

Conférence publique

Le 12 avril 2018 à 19h00 aura lieu une conférence publique intitulée «Assistances à mourir: la Suisse, un modèle ?». En effet, la Suisse a développé très tôt une pratique originale de l’assistance à mourir, grâce à un contexte légal tolérant et par l’intermédiaire d’organisations militant pour la «mort digne» qui ont su en tirer parti. D’autres pays ou États ont mené des réflexions visant à se doter d’une législation sur l’assistance à mourir, que ce soit l’euthanasie ou l’assistance au suicide.