La compréhension et le suivi de dossiers techniques voire technologiques représente le point faible de la politique de milice. C’est notamment le cas pour les dossiers informatiques.
L’étude de Jérôme Bueche révèle ainsi que 42% des élus ne s'estiment pas en mesure de piloter l'informatique des collectivités publiques. Le manque de compétences, de temps à disposition, la complexité des dossiers, expliquent en grande partie ces lacunes.
Pour que la supervision puisse s’effectuer de manière optimale, l’auteur formule cinq recommandations:
- créer ou mettre à jour le cadre juridique concernant les tâches, les compétences et les responsabilités entre les autorités et l’administration
- uniformiser les législations cantonales liées à l’informatique, éventuellement sous l’égide de la Conférence des directeurs cantonaux des finances
- formaliser les stratégies informatiques et les faire connaître
- faire certifier les services informatiques selon des normes qui correspondent aux missions et à la taille du service
- utiliser les possibilités offertes par le système MCH2 (nouveau modèle comptable harmonisé adopté par la Conférence des Directrices et directeurs des Finances en 2008 mais encore peu appliqué par les collectivités), pour obtenir davantage de transparence financière sur les coûts réels des projets et de l’exploitation informatiques.
Communiqué de presse
Résumé du travail de Master