Par Pauline Clerc, diplômée d'HEPIA en agronomie et ambassadrice du domaine Ingénierie et Architecture
Après 3 ans d’études à HEPIA au sein de la filière agronomie, nous voici diplômé·es, mes camarades et moi. C’est le moment de faire le point sur notre cursus et de nous tourner vers les différentes possibilités qui s’offrent à nous.
Plus qu’un cursus académique, ces années de Bachelor ont été l’occasion de rencontres incroyables et de riches enseignements orientés vers la pratique. À présent, les enjeux liés à la production horticole en Suisse n’ont plus de secret pour nous, autant d’un point de vue technique que politique. Nous avons également pu appréhender la question de la protection des sols, sujet au centre des nombreuses problématiques environnementales. Il nous a également été permis d’être initié·es à des bases de comptabilité agricole et à des notions d’aménagement du territoire. Ainsi, les cours proposés nous ont donné les outils nécessaires pour entamer une carrière professionnelle ou continuer des études de Master dans des domaines très variés. Petit tour d’horizon des choix de quelques camarades.
Certaines personnes ont choisi d’approfondir leurs connaissances scientifiques: Mathieu, par exemple, a commencé le Master Universitaire en Sciences de l’Environnement (MUSE) à l’Université de Genève en optant pour la spécialisation « Biodiversité, écosystèmes et société ». Plus tard, Mathieu aimerait pouvoir travailler dans la recherche ou au niveau cantonal pour évaluer et favoriser les services écosystémiques rendus aux êtres humains.
Valentine, qui a réalisé un travail de Bachelor en pédologie, est stagiaire jusqu’en février dans le secteur de la protection des sols au Service de l’agriculture du Canton du Valais. Ensuite, elle se destine à un Master en Sciences agronomique à la Haute école spécialisée bernoise. Elle aimerait élargir ses domaines de compétences et s’installer à Berne afin d’y apprendre le suisse allemand.
Le travail de Bachelor de Sarah a porté sur la mise en place d’un agrosystème permacole au sein d’une ferme en polycultures et élevage dans le canton du Jura. Ce travail lui a permis d’étudier, entre autres, l’impact de ce système quant à la fumure, l’irrigation, la matière organique et la rentabilité. Ayant trouvé un emploi dans le secteur politique et économique de l’office de l’arboriculture du Canton du Valais, elle est notamment chargée de dossiers qui concernent l’aménagement du territoire, en traitant des demandes de permis de construire en zone agricole.
Après un travail de Bachelor sur les potentiels de réduction d’utilisation d’engrais minéraux azotés, Cecilia est devenue collaboratrice au bureau romand d’Ökostrom Schweiz, l’association faîtière des biogaz agricoles. Elle est en charge, notamment, du conseil aux membres et de la valorisation du lisier méthanisé pour la fertilisation azotée des cultures.
Pour ma part, mon travail de Bachelor a traité des auxiliaires de culture dans le colza, et plus particulièrement des carabes, ces petits coléoptères efficaces contre les ravageurs tels que le méligèthe. À la suite d’une soutenance réussie, je vais bientôt avoir l’occasion de présenter mon étude à la Société entomologique de Genève pour y concourir au Prix Édouard Della Santa. Au sujet de mes projets professionnels, ceux-ci s’orientent vers le journalisme agricole et sont en bonne voie d’être concrétisés! En conclusion, ma réorientation en agronomie semble avoir été un excellent choix et j’encourage toutes les personnes qui voudraient tenter l’expérience à franchir le pas!
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