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Par notre ambassadrice Gwendoline Erard, ingénieure en Microtechniques diplômée de la HE-ARC

Vous les connaissez déjà au travers de l’article « A la rencontre d’étudiantes en ingénierie » : Emi, Mathilde, Marie-Linh et Alissa reviennent. Découvrons les obstacles qu’elles ont dû surmonter en tant que femmes ingénieures, le domaine dans lequel elles aimeraient travailler et leurs conseils à toutes les jeunes filles qui hésitent encore à se lancer dans une voie technique.

Pour Marie-Linh, le plus dur n’était pas lié au fait d’être une femme puisque ses camarades masculins se sont toujours montrés respectueux. C’était plutôt de concilier ses études et son travail d’étudiante dans un fast-food. Elle s’y rendait plusieurs soirs par semaine jusqu’à 1h du matin tout en allant en cours le lendemain. Diplômée depuis, elle travaille en tant qu’ingénieure dans le développement tribologie et matériaux. Son conseil à toutes celles qui hésitent encore : « Être une femme n’est pas un frein pour l’ingénierie, et n’est un frein pour rien dans la vie. On a aussi deux bras, deux jambes, un cerveau, il faut juste le vouloir et se battre pour obtenir ce qu’on désire ! »

Emi, elle, a eu des difficultés à croire en elle-même et à évoluer pour atteindre ses objectifs. Dès ses études terminées, elle souhaite trouver du travail dans la conception de produits dans le domaine du gaming. Pour les filles qui aimeraient se lancer, elle n’a qu’une chose à dire : accrochez-vous et croyez en vos rêves !

Du point de vue de Mathilde, aucune difficulté particulière à être une femme dans l’ingénierie. Une fois diplômée, elle aimerait trouver du travail dans le biomédical ou dans les traitements de surface. Son conseil ? Ne pas se laisser impressionner par les sciences « dures » qui sont en fait abordables et qui servent rapidement d’outils pour des applications pratiques.

Pour Alissa en revanche, être une étudiante en ingénierie n’a pas toujours été facile. En évoluant dans une filière à prédominance masculine, les stéréotypes de genre, tout comme les propos blessants, restent malheureusement souvent présents. Côté travail, Alissa a reçu une offre d’emploi en tant que Game Artist dans une start-up. Et son conseil pour celles que ça tente ? Foncez ! Alissa a passé plusieurs années dans des domaines différents tels que l’architecture, le génie électrique et les sciences de la vie, avant d’opter pour l’ingénierie, et elle valorise chacune de ces années dans des domaines variés. En découvrant ce qu’elle ne voulait pas faire, elle savoure d’autant plus d’avoir trouvé la voie qui lui correspond.

Voici des parcours et expériences très différents pour ces quatre étudiantes en ingénierie !

En ce qui me concerne, je n’ai pas éprouvé de sérieuses difficultés en tant que femme, même si j’ai vécu bien des situations de  mansplaining. Après mon bachelor en microtechnique obtenu à la HE-ARC en 2018, je travaille actuellement sur mon master. Mon projet de recherche consiste à développer un traitement de surface électrochimique pour réparer des surfaces endommagées. J’ai également un autre projet en cours sur l’impression d’acier duplex en 3D. Quand j’aurai fini mon master, j’aimerais poursuivre mes études avec un doctorat ou trouver du travail en tant que spécialiste matériaux.

Et pour toutes celles qui me lisent et que l’ingénierie intéresse, n’hésitez pas à prendre contact avec nous en nous posant vos questions via notre page Facebook ! On se fera un plaisir de vous aider. Si vous avez envie d’en apprendre plus sur le quotidien d’étudiantes en ingénierie, abonnez-vous à nos pages ingenieuse.ch sur Facebook et Instagram !