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Pourquoi j’ai repris des études pour devenir ingénieure en agronomie

Publié le 08.02.2021. Mis à jour le 02.05.2021.

S’engager pour un monde plus solidaire et respectueux de l’environnement c’est bien, savoir de quelle manière, c’est mieux.

Pourquoi j’ai repris des études pour devenir ingénieure en agronomie

Idéaliste, c’est pour cette raison que j’ai décidé de commencer un Bachelor en agronomie à hepia (Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève).

Par notre ambassadrice Pauline Clerc, étudiante en Agronomie

Témoin de l’accroissement des inégalités et des atteintes faites à l’environnement, je m’intéresse depuis longtemps aux problématiques agro-alimentaires et à la répartition des richesses. À maintes reprises, je me suis sentie frustrée de ne pas savoir comment agir et de manquer d’expertise. C’est donc tout naturellement que mon intérêt s’est porté sur le domaine de l’agronomie. En effet, comme beaucoup, je pense que l’agronomie ne peut pas être considérée séparément de la santé, de l’alimentation, de l’économie, de la politique internationale et des enjeux environnementaux. Ainsi, j’ai eu envie de participer à l’effort collectif et d’œuvrer pour que l’agriculture ne fasse plus partie du problème, mais devienne une solution à la construction d’un monde plus équitable et écologique.

Mon parcours est plutôt atypique puisque, ayant déjà un Master en sciences humaines et sociales de l’Université de Lausanne, j’ai décidé de reprendre des études à 29 ans. J’ai beaucoup appris lors de ma première formation: elle m’a permis de développer un certain sens critique et m’a donné des outils analytiques plus qu’utiles. Aussi, j’ai pu rapidement trouver un travail dans la communication digitale, secteur dont aucune entreprise et institution ne peut se passer aujourd’hui. Pourtant, à la recherche d’un domaine plus près de mes engagements, j’ai quitté mon travail pour intégrer hepia à Genève.

N’ayant pas de pratique en matière d’agriculture ou d’horticulture, il a fallu que je fasse un an de stage. Cette année a été l’une des plus mouvementées de ma vie! J’ai appris énormément de choses et ai rencontré de nombreuses personnes incroyables. J’ai pu conduire toutes sortes d’engins, dont un tracteur et une tractopelle, voyager sur la côte d’Azur, cultiver des agrumes, récolter des courges, des choux, des patates douces et du chanvre, prendre soin de chèvres et de lapins en Valais, travailler comme jardinière pour la ville de Lausanne, et bien d’autres encore.

Aujourd’hui en deuxième année, je suis très heureuse de pouvoir suivre un programme enrichissant et tourné vers l’avenir de notre planète. En effet, mes études d’ingénieur·e agronome me permettent d’acquérir de nombreuses aptitudes différentes grâce à des disciplines multiples et variées. En plus des cours scientifiques de base tels que la physique, les mathématiques ou la chimie, je suis également des cours de politique agricole, d’entomologie (étude des insectes), de génétique, d’écologie et de botanique. De plus, ce cursus est jalonné de visites en entreprise et de travaux pratiques en laboratoire afin de nous familiariser à nos futurs métiers. Enthousiaste, je me réjouis de découvrir la suite et encourage vivement toutes les femmes qui le désirent à s’engager en ingénierie, un domaine clé, porteur des solutions de demain.

Si vous souhaitez en savoir plus sur mon expérience en tant qu’étudiante en ingénierie, je vous invite à visiter nos pages Facebook et Instagram afin de suivre mon quotidien et celui des autres ambassadrices égalité qui ont également choisi d’orienter leur carrière vers une filière d’ingénieure ou d’architecte. La technique, c’est aussi pour les femmes !