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Les projets de groupe: comment éviter le calvaire?

Publié le 22.09.2021. Mis à jour le 27.09.2021.

Sachant que la répartition des tâches dans les travaux de groupe peut apporter des tensions entre les individus, comment s’organiser entre étudiant·es?

© stocksnap / Pixabay

Par notre ambassadrice Léa Bohren, étudiante en Energie et Techniques Environnementales

Durant mes études, lorsque plus de deux élèves travaillaient sur des projets, il était parfois laborieux de répartir les tâches. En effet, certaines personnes sont des "leaders" et prennent davantage d’initiatives, alors que d’autres étudiant·es sont plus en retrait et attendent que les tâches viennent à eux ou à elles. Les rôles de chacun et de chacune ne sont pas explicités et peuvent entrainer des incompréhensions, voire des conflits.

Toutefois, dès le début d’un travail ou d’un projet de groupe, il est possible de répartir les rôles, afin que le projet soit réalisé au mieux, dans une certaine harmonie. Le projet "Starting Point" propose sur son site une liste de rôles qui peuvent être attribués. Ceux-ci dépendent de la taille du groupe et du type de projet.

Les rôles potentiels à attribuer lors de travaux de groupes sont les suivants :

  • Responsable ou "leader"

Il incombe à cette personne d’organiser le projet, afin que les objectifs fixés soient atteints. Elle ou il dirige les discussions et coordonne le travail. Mais il ne s’agit pas pour la ou le responsable / "leader" de prendre en charge tous les aspects du travail.

  • Secrétaire

L’étudiant·e est chargé·e de prendre des notes lorsque le groupe se réunit, puis de les distribuer aux autres participant·es. Elle ou il coordonne la rédaction du rapport.

  • Investigateur·trice

Cette personne recherche et collecte, au moyen des normes requises, les ressources nécessaires au bon déroulement du projet

  • Gardien·ne du temps

Ce ou cette élève s’assure que le groupe ne prévoit pas une charge de travail trop importante pour le temps à disposition et que celui-ci ne s’égare pas dans des tâches mineures. Elle ou il s’assure que le groupe respecte les différents délais.

Il existe encore d’autres rôles comme "vérificateur·trice" qui consiste à vérifier les données et les ressources du projet ou "médiateur·trice" qui lance les discussions et redonne la parole si besoin, afin de maintenir un échange. Il est important de souligner que les rôles attribués sont souvent des responsabilités certes, qui s’ajoutent au projet en lui-même, mais qui en facilitent efficacement la construction.

J’ai pour ma part, découvert et expérimenté ce type de gestion de projet, lors d’un Climathon (hackathon de 24 heures dédié à la création d’actions climatiques, sous la forme de projets concrets). Nous étions plusieurs amies à nous investir pour cet évènement et l’une d’elles avait souvent eu l’occasion d’expérimenter cette répartition des tâches dans ses études. Nous étions un groupe de cinq personnes et avons géré au mieux ces 24 heures de travail. J’ai énormément apprécié cette manière de travailler en groupe, notamment grâce à la définition préalable des rôles qui a permis à chacune de concentrer toute son attention sur sa tâche spécifique, sans s’éparpiller.

Même en ingénierie, il est intéressant de se pencher sur les méthodes de travail des autres domaines, comme celui de la gestion et du management.

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