Par notre ambassadrice Audrey Houver, étudiante en Architecture du Paysage
Après vous avoir présenté dans mes deux articles précédents la filière architecture du paysage ainsi que le travail d’une conceptrice paysagère, je détaille aujourd’hui l’élaboration du projet que j’ai imaginé en binôme.
Les buts de ce projet, qui a pour site le parc Charlie Chaplin à Corsier-sur-Vevey, sont de remettre ce parc aux normes de sécurité et de lui donner un coup de jeune.
Pendant les visites du site, nous prenons d'abord connaissance de la demande, nous comprenons le fonctionnement du parc, son importance pour les habitants, ses atouts, ses problématiques, sa composition végétale ainsi que son état sanitaire. Vient ensuite le moment des recherches afin de déterminer l’évolution historique du site et d'en visualiser l’environnement. L'étape suivante consiste à réaliser l’inventaire technique des composants du parc tels que les revêtements, le mobilier ou les équipements.
En récapitulant toutes ces informations, certains thèmes prennent plus d’importance que d’autres en fonction des centres d’intérêts. Ici, nous voulons nous consacrer à la vue qu’offre le parc, à l’espace ouvert, à la topographie, à une végétation que nous désirons conserver au maximum ainsi qu’à un espace de jeux pour tous.
Une fois l’analyse terminée et après avoir déterminé les points sur lesquels nous voulons intervenir, l’élaboration du projet peut commencer. Celle-ci s'effectue autour d’un thème, d’un style afin d’harmoniser l’ensemble du projet : le parc reprend le thème de la maison de maître comme au XXème siècle.
L'étape suivante de notre projet est la phase de questionnement et de réflexion, durant laquelle nous nous demandons « que pouvons-nous faire dans ce parc ? » et « comment pouvons-nous agencer ces activités ? » afin d'établir un premier plan de zonage. Enfin, le dessin en plan et en coupe des premières idées sur les formes et les ambiances commence. Cela peut prendre du temps avant de trouver la bonne association pour avoir un projet fluide qui retranscrit les volontés principales de notre intervention.
Maintenant que l’intention globale est définie, nous devons attribuer à chacun une zone pour la détailler. Ce choix se fait selon nos points d’intérêt et selon le domaine dans lequel nous voulons travailler, que ce soit pour le projet, la technique ou pour le végétal.
Cette étape commence par repréciser les traits et leur donner un but bien concret et fiable par rapport à leur implantation dans la pente, à leurs utilités ou encore au lien avec le reste du parc. En m’appuyant sur l’esplanade en bois, j'ai la possibilité d'observer le paysage debout, assise sur le rebord ou allongée grâce aux dossiers incrustés. De plus, elle permet également de limiter le travail de terrassement et ainsi de conserver certains arbres qui sont présents sur la zone. Cet élément montre qu’il est difficile d’avoir un projet sans notion de technique ou de connaissances végétales car elles peuvent nous influencer ou nous corriger dans nos choix.
En conclusion de ce travail, même s’il s’agit d’abord d’un travail d’école, il revêt une grande importance pour la commune qui était présente lors de nos présentations. Cela apporte un enjeu supplémentaire concret sur l’élaboration du projet et une plus-value sur mon travail.
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