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Par notre ambassadrice Léonie Marchand, étudiante en Génie Mécanique

Historiquement, la société a énormément évolué grâce à la technologie et ce sera d’ailleurs davantage le cas dans le futur. Seulement, la société a longtemps empêché ou caché l’impact des femmes sur son évolution. Mais enfin, au 21ème siècle, de plus en plus de femmes se font leur place dans des milieux encore très masculins. Malheureusement, le manque de femmes ingénieures se fait toujours sentir et c’est frustrant !

Mais qu’est-ce qui freine les jeunes femmes à se lancer dans des études d’ingénieures ? A quel moment en perdent-t-elles l’intérêt ?

Il y a plusieurs raisons à cela mais elles sont  souvent liées aux stéréotypes persistants auxquels le genre féminin est exposé. Par exemple, les petites filles seront inconsciemment encouragées à être (trop) raisonnables, peu aventureuses et ont moins accès à des jeux qui développent les compétences d’analyse spatiale. Pourtant, on remarque que les jeunes filles sont intéressées par les sciences et excellent de la même manière que les garçons dans les matières scientifiques et mathématiques. Seulement, elles ne s’orientent pas vers des métiers d’ingénieurs par la suite. Et ce, car elles n’en ont pas l'idée et ne se représentent pas ce qu’être ingénieure ou scientifique implique. C’est à ce moment-là que le concept de figure modèle entre en jeu.

En effet, les jeunes filles n’ont pas assez de modèles à qui se raccrocher afin de leur montrer qu’il est possible de mener une carrière scientifique ou/et d’ingénieure réussie. Pourtant, des femmes scientifiques célèbres, il en existe. Malheureusement, leur travail est trop peu mis en valeur. Et c’est bien dommage, car en plus du manque d’informations sur le métier d’ingénieur-e, il y a un manque d’inspiration pour les filles qui ont envie d’étudier les sciences.

C’est, au fond, la raison pour laquelle je suis devenue ambassadrice égalité de la HES⁠-⁠SO. Pour inspirer les jeunes filles à explorer ces vocations, montrer qu’il y a déjà un chemin de frayé et puis surtout, partager le quotidien d’une étudiante en ingénierie et future ingénieure. Car cela passe d’abord par des études qui sont, aujourd’hui, plus qu’accessibles aux jeunes femmes. Le but n’est pas seulement de montrer que c’est possible mais aussi qu’une femme dans ce domaine n’est plus une exception.

Pour illustrer mes propos, on peut déjà jeter un coup d’œil à l’illustration ci-dessus. On peut  ajouter plein d’autres femmes scientifiques comme Emily Warren Roebling qui a eu la responsabilité de la réalisation du pont de Brooklyn ou encore Hedy Lamarr, actrice hollywoodienne, qui en 1941 a déposé un brevet pour une méthode de transmission de signaux par saut de fréquence, devenue précurseur des technologies Wifi, GPS et Bluetooth utilisées aujourd’hui par des milliards de personnes.

Alors j’espère que ces exemples vont en inspirer plus d’une à se lancer, car la réussite ne tient qu’à ça ! Et ne sait-on jamais, il est possible que vous et moi soyons les prochaines à s’inscrire sur cette liste de femmes remarquables.