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Ingénieur·e agronome: un métier tourné vers l’avenir

Publié le 28.07.2021. Mis à jour le 30.08.2021.

Ayant recommencé des études il y a deux ans, je me suis dirigée vers un domaine qui me tient à cœur depuis longtemps: l’agronomie.

Par notre ambassadrice Pauline Clerc, étudiante en Agronomie

L’agronomie comprend des sujets variés, complexes et actuels, ce qui la rend particulièrement attrayante. En effet, la discipline mêle des approches liées à l’écologie et à la production alimentaire et touche à des enjeux politiques et sociétaux. Mais qu’est-ce que c’est l’agronomie au juste? Selon la définition donnée par HEPIA, la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève, l’agronomie réunit l’ensemble des sciences et techniques des productions agricoles et horticoles. Ses missions s’articulent notamment autour du développement de productions biologiques et respectueuses de l’environnement et de la santé, de la protection des sols et des végétaux, ainsi que de la recherche de solutions durables pour le futur et la valorisation des ressources naturelles.

Mais alors, en quoi consiste le métier d’ingénieur·e agronome? En bref, les professionnel·les de ce domaine conseillent les entreprises agricoles en ce qui concerne la gestion des cultures, l'exploitation des sols, et l'élevage des animaux. Les ingénieur·es agronomes peuvent intervenir quant aux modifications de la politique agricole et jouent un rôle important dans l'encadrement du milieu paysan et l'approvisionnement de la population en denrées alimentaires.

Si, comme moi, vous choisissez d’étudier à HEPIA, votre spécialité sera les métiers de l’horticulture, qui concernent les zones urbaines, péri-urbaines et agricoles. La formation comprend trois grands axes: les productions vivrières locales, respectueuses de l’environnement; les cultures ornementales et de loisir, la végétalisation du construit; et finalement l’épuration des eaux et de l’air par les jardins, la régulation thermique et sonore des bâtiments par des toitures et façades végétalisées.

Cette formation offre les moyens de développer une quantité d’aptitudes notamment dans le domaine des sciences végétales et de l’écologie. Ces compétences peuvent servir à évaluer les conséquences d’une exploitation agricole sur les ressources naturelles (sol, air, eau, biodiversité, paysage) ou encore à élaborer des stratégies de protection des végétaux et évaluer leur efficacité.

Après un Bachelor en Agronomie à HEPIA, il existe plusieurs solutions de perfectionnement. Des formations Master sont proposée en HES, à l’exemple du programme “Master of Science HES-SO in Life Sciences (MLS)” offert à Genève, ou celui de “Sciences agronomiques”, donné à Berne. Il est également possible, après avoir réussi certains modules d’entrée, de tenter un Master en Agronomie à l’ETH de Zurich. Pour les personnes actives, des formations continues existent dans la plupart des hautes écoles.

Je recommande vivement ces cursus à toutes les personnes qui s’intéressent à l’environnement, aux sciences du vivant, à l’alimentation, et qui veulent trouver des solutions pour le monde de demain. Diversifié et riche, le métier d’ingénieur·e agronome est une profession d’avenir pour les défis d’aujourd’hui.

Si vous souhaitez en savoir plus sur mon expérience en tant qu’étudiante en ingénierie, je vous invite à visiter nos pages Facebook et Instagram afin de suivre mon quotidien et celui des autres ambassadrices égalité qui ont également choisi d’orienter leur carrière vers une filière d’ingénieure ou d’architecte. La technique, c’est aussi pour les femmes!