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Bachelor en architecture du paysage, qu’est-ce que j’en retiens ?

Publié le 14.06.2021. Mis à jour le 14.06.2021.

Bilan de ma formation dans le cadre du Bachelor en architecture du paysage

Par notre ambassadrice Audrey Houver, étudiante en Architecture du Paysage

Au moment où j’écris cet article, je commence la conception de mon projet de bachelor et je me suis dit qu’il serait temps de faire un point sur ce que j'ai retenu de cette formation, avec l'idée de le partager avec vous.

Comme je vous l’ai dit dans un ancien article, le Bachelor en architecture du paysage est connu pour sa diversité de cours. Cette diversité nécessite certes pas mal de travail, mais elle permet de devenir multitâche à la sortie de la formation et aussi de découvrir différents aspects du paysage et des milieux en lien avec ces derniers. En effet, en plus des cours obligatoires qui nous apportent les bases du métier, nous avons la possibilité de choisir des cours supplémentaires dans divers milieux. Cela peut aller d’un cours sur l’histoire de l’art à un cours de modélisation 3D, en passant par l’anglais ou encore l’agriculture. Cela permet de se spécialiser dans une approche, un domaine ou un métier.

Pour vous parler de l’approche que j’ai choisie de prendre, celle-ci se rapporte au réchauffement climatique, à l’évolution de la société, et à l’approche que nous avons avec le vivant dans nos villes.

Le réchauffement climatique regroupe selon moi plusieurs aspects, tels que le développement durable, les îlots de chaleur urbain, et enfin l’environnement et son évolution. C’est un aspect très concret, mais aussi en réfléchissant à la manière qu’on a de concevoir et d’entretenir les espaces de vie.

Ce point se rattache à la notion de l’évolution de la société parce que nos vies et usages ont évolué depuis le XIXème siècle et évoluent encore aujourd’hui. Les campagnes sont devenues des communes, les moyens de transport ou de déplacement sont une nécessité pour aller à l’école, au travail ou autres, l’usage des espaces publics s’est développé, ou encore la façon que nous avons de consommer s’est diversifiée. Ces évolutions peuvent impacter de manière positive ou négative l’organisation de nos villes et la vision que l’on a de l’espace urbain, où tout ne doit pas forcément être bétonné, imperméable, ou structuré, mais plutôt perméable et libre.

Enfin, l’approche que nous avons avec le vivant dans nos villes est le végétal, considéré par la plupart des gens, comme un élément de décor, c’est avant tout un être vivant. Un être avec des caractéristiques et des besoins et d’un sol. Ce dernier élément est de moins en moins visible et pris en compte dans le choix des revêtements des villes alors qu’il est primordial pour le développement des plantes et pour éviter tout ruissellement, voire des inondations.

Voilà ce que j’ai retenu de ces trois années de formation, que je compte mettre en avant lors de mon entrée dans le monde professionnelle. Si je devais vous résumer ce bachelor en un mot, cela serait PASSION. Aujourd’hui, je peux vous dire que c’est avant tout un milieu passionnant et qu’il faut être passionné·e pour réussir.

Je vous souhaite à toutes et à tous d’être passionné·es par ce que vous faites.

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