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Comment j’ai compris que j’allais réellement pouvoir faire changer le monde

Publié le 14.12.2020. Mis à jour le 02.05.2021.

Vous me pensez naïve ou utopiste ? Peut-être que je le suis. Peut-être qu’il sera difficile de sauver la planète. Mais j’ai bel espoir de faire avancer les choses dans le bon sens.

La Terre vue depuis l'espace

Par notre ambassadrice Léa Bohren, étudiante en Energie et Techniques Environnementales

En sortant de ma maturité gymnasiale, j’avais envie de trouver une formation mais surtout, un métier qui me permette d’être la plus cohérente possible avec mes idées d’humaine qui veut respecter au maximum la planète. Étant donné que j’aime les mathématiques, ce fut un choix rationnel de m’inscrire dans une école d’ingénierie dans la filière « Énergie et Techniques Environnementales » (ETE), orientation « Énergies renouvelables ». Pour être franche, je ne savais pas du tout ce dans quoi je m’engageais, mais tant que je pouvais en apprendre davantage sur les énergies renouvelables, cela me convenait.

En arrivant en première année, les mathématiques étaient omniprésentes. Ce qui, contrairement à la majorité de mes camarades, me convenait bien. Ainsi, le manque de mention aux énergies m’a fait comprendre que l’environnement et le renouvelable, ce n’était pas pour tout de suite. Il fallait d’abord accumuler des connaissances de bases scientifiques. C’est uniquement durant la HES d’été de fin de 1ère année que nous avons commencé à parler réellement d’énergie à l’échelle d’une maison ou d’un quartier.

En deuxième année, nous avions toujours suffisamment de mathématiques et de physique pour tester notre sens logique. Mais aussi, de nombreuses branches techniques différentes qui se rapprochent plus ou moins de ce que je pensais rencontrer en rentrant dans une filière ETE, nous constituant un large bagage technique.

Réseau

Et puis enfin, la 3ème année de Bachelor arriva : en une semaine, les cours et professeur·es m’ont prouvé (enfin) que j’avais choisi la bonne filière. Nous avons des cours très intéressants et concrets sur l’énergie - thermique et hydraulique pour ma part - qui nous permettront réellement de rentrer sur le marché du travail. Aussi, durant les cours d’introduction de gestion de l’environnement et management de l’énergie, mon besoin de contribuer au changement a enfin été satisfait.

À ce moment j’ai compris. Je n’ai pas seulement compris, on m’a montré. On m’a montré, rappelé - car j’ai tendance, par période, à mettre de côté la « grande cause environnementale » - tout ce qui n’allait pas. A chaque fois qu’on nous remet face à la réalité, cela fait toujours autant mal. Les pollutions en tout genre, les problèmes pétroliers, la gestion de déchets, la surconsommation d’énergie et les absurdités permises par la mondialisation. Nous sommes désormais au courant des problèmes, nous pouvons trouver des solutions et les appliquer. Espérons que le désespoir ne soit plus qu’un lointain souvenir, maintenant place à l’ACTION !

En tant qu’ingénieur·es en énergie et techniques environnementales nous prendrons des décisions en connaissance de cause, après avoir analysé le plus de paramètres possibles. Nous utiliserons les outils scientifiques pour faire avancer le monde. C’est l’unique chose à faire, entreprendre et participer aux changements et améliorations. Grâce à ma formation, on me donne la possibilité de changer le monde, au moins un petit peu…

Si tu souhaites plus d’informations sur la filière énergie et techniques environnementales ou les autres filières du domaine Ingénierie et Architecture, n’hésite pas à me contacter sur les réseaux sociaux Instagram et Facebook d’ingénieuse.ch !